Après l’édition 2020 des Jeux Olympiques où 4 Français étaient présent : Michel Bourez (5e), Jérémy Florès (9e), Johanne Defay (9e) et Pauline Ado (9e), on connaît (enfin) ce qu’il faudra faire pour se qualifier pour les prochains JO qui auront lieu à Teahupo’o du 27 juillet au 30 juillet 2024.
Et accrochez-vous, ce n’est pas simple.
Modalités de qualification
Le Comité international olympique et l’International Surfing Association ont annoncé ce mardi le processus de qualification pour la compétition de surf des Jeux olympiques de Paris 2024. Un système de qualification qui s’appuie sur le précédent utilisé pour Tokyo 2020 avec néanmoins quelques ajustements :
– le passage à 24 athlètes par genre est confirmé (contre 20 à Tokyo).
À noter que les Mondiaux 2022 programmés du 17 au 24 septembre à Huntington Beach (USA) seront déjà qualificatifs.
Pour consulter le système complet de qualification olympique pour l’épreuve de surf de Paris 2024 (en anglais), cliquez ici.
Attention, c’est maintenant qu’il faut être concentré.
Le mode de qualification olympique s’appuie sur le système précédent utilisé pour Tokyo 2020, garantissant la participation des meilleurs surfeurs professionnels du monde ainsi que l’universalité de la pratique pour les Jeux. Si le quota de deux surfeurs par sexe et par pays reste en place, deux exceptions à cette règle ont été introduites pour les champions par équipe des ISA World Surfing Games 2022 et 2024. Cette exception pourrait avoir pour conséquence que certaines équipes de haut niveau voient leur quota passer à trois athlètes.
Les éléments clés du système de qualification sont les suivants :
– 24 hommes / 24 femmes
– Maximum de 2 surfeurs par sexe par Comité National Olympique (CNO). Il y aura deux exceptions à cette limite pour les équipes gagnantes, par sexe, aux ISA World Surfing Games (WSG) de 2022 et 2024 où chaque équipe qualifiera une place pour son pays/CNO.
– Les places de qualification seront gagnées sur une base individuelle, par nom, sauf pour les places de champion du monde par équipe des WSG 2022 et 2024.
– Conformément aux directives du CIO, les épreuves de qualification ont été déterminées par ordre hiérarchique de qualification, comme expliqué ci-dessous : si deux surfeurs d’un même sexe se sont qualifiés par le premier ordre hiérarchique, ce CNO ne pourra pas qualifier d’autres surfeurs de ce sexe par des épreuves de qualification inférieures dans l’ordre hiérarchique (oui il faut suivre ce n’est pas évident !)
– Tous les surfeurs sélectionnés par leurs fédérations nationales respectives pour leur équipe nationale devront avoir participé aux ISA World Surfing Games2023 et 2024 pour pouvoir prétendre à une qualification olympique. Les détails définitifs des conditions d’admissibilité sont encore à l’étude par l’ISA et le CIO.
L’ordre hiérarchique de qualification sera le suivant :
1. World Surf League (WSL) Championship Tour 2023 : les 10 premiers hommes éligibles et les 8 premières femmes éligibles
2. ISA World Surfing Games 2023 : 4 hommes et 4 femmes sélectionnés sur la base de leur continent. Les meilleurs surfeurs admissibles de chaque sexe en Afrique, en Asie, en Europe et en Océanie.
3. Jeux panaméricains 2023 : premier homme éligible et première femme éligible dans les compétitions de surf.
4. ISA World Surfing Games 2024 : les 5 premiers hommes éligibles et les 7 premières femmes éligibles.
5. ISA World Surfing Games 2024 : les équipes nationales les mieux classées par genre, qualifieront 1 place pour leur pays/CNO respectif, indépendamment de la limite de quota de 2 par pays.
6. ISA World Surfing Games 2022 : les équipes nationales les mieux classées par genre, qualifieront 1 place pour leur pays/CNO respectif, indépendamment de la limite de quota de 2 par pays.
7. Place pour le pays hôte : une place pour un homme et une femme sera garantie pour la nation hôte, la France, à moins qu’elle ne soit déjà remplie par les hiérarchies ci-dessus. Si des athlètes français se qualifient, leurs créneaux seront réattribués aux surfeurs éligibles les mieux classés des World Surfing Games 2024.
8. Place de l’universalité : pour la première fois, une place par sexe sera mise à la disposition des CNO éligibles. Une attention particulière sera accordée à la nature de la vague à Teahupo’o en termes de critères d’éligibilité pour ces places. S’il s’avère qu’il n’y a pas de surfeurs qualifiés dans cette catégorie, ces places seront réattribuées aux surfeurs éligibles les mieux classés des World Surfing Games 2024.
Le processus complet et les critères de sélection pour ces places seront communiqués par le CIO à une date ultérieure.
L’ISA annonce également qu’elle travaillera avec le CIO et la Solidarité Olympique pour organiser des camps d’entraînement spécifiques à Tahiti avant les Jeux afin de donner aux surfeurs qualifiés et potentiellement qualifiés l’occasion de maximiser leur expérience sur la vague de Teahupo’o.
Bref, pas certain que vous ayez tout compris mais rassurez-vous, c’est aussi flou pour nous. On essayera d’être plus précis au fur et à meure que nous aurons plus d’informations sur le sujet.