« Avec le support de l’ISA, le CIO ainsi que les organisateurs des J.O de Tokyo ont décidé que les épreuves de surf auront lieu dans l’océan ». Pas exactement à Tokyo au final mais à Tsurigasaki Beach, un spot situé à environ 60 km au sud-est de la capitale nippone. Un spot qui par le passé, a déjà accueilli des compétitions de surf à un niveau pro.
Terminées donc les rumeurs qui disaient que la WSL était en train de chercher dans les environs de Tokyo un endroit propice à l’installation d’une piscine à vagues. Même si la CEO de la WSL Sophie Goldschmidt avait contribué à colporter cette rumeur en annonçant que le CIO se devait d’étudier l’idée d’une piscine à vagues dans la région de Tokyo à cause d’un manque de swell l’été au Japon.
La waiting period pour les J.O de Tokyo s’étendra donc sur toute la période de la compétition à savoir du 24 juillet au 9 août 2020. Pour rappel, il y aura 20 surfeurs et 20 surfeuses lors de ces J.O avec au maximum 3 représentants par pays. Cependant, il y a de fortes chances que la compétition se termine en moins de 2 jours dès que les conditions seront favorables.
En revanche, même si la décision est définitive pour Tokyo, la question de savoir où auront lieu les J.O de Paris 2024 reste en suspend et Fernando Aguerre ne ferme aucune porte : « L’ISA a depuis toujours supporté la technologie des piscines à vagues. Nous sommes très curieux et intéressés par tous les développements de ce genre et bien évidement nous restons en contact avec nos collègues surfeurs en ce qui concerne les nouvelles initiatives qui peuvent aider au développement de notre super sport ». Une phrase qui sonne comme un avertissement : ce n’est pas parce que les J.O de Tokyo auront lieu dans l’océan, qu’il en sera de même pour les J.O de Paris.
Photo à la une : WSL / KC