Nous sommes à 500 jours du lancement des Jeux Olympiques de Paris. Le compte à rebours a été lancé aujourd’hui par la Fédération Française de surf, qui attend avec impatience le début des épreuves sur la vague mythique de Teahupo’o. Plus que 500 jours d’attente avant le 27 juillet, 503 jours donc avant de connaître le prochain et la prochaine médaillé(e)s d’or des J-O 2024 de surf.
On connaît enfin le chemin à parcourir pour se qualifier aux épreuves de surf des Jeux ainsi que le dernier créneau pour se qualifier. Ce sera à Porto Rico au cours des World Surfing Games 2024 (WSG). Si les dates ne changent pas, le dénouement des qualifications se jouera du 22 février au 2 mars 2024.
Les moyens de se qualifier aux J-O
Comme on l’avait expliqué (difficilement) en fin d’année, la méthode des qualifications pour les épreuves de surf est connue : c’est la même que pour les J-O de Tokyo, à quelques ajustements près. Elle reste dure à saisir et encore plus à expliquer. Nous allons tenter de vous fournir une explication courte et digeste.
Bien que ce soit seulement sa deuxième apparition aux J-O, le surf figure déjà parmi les épreuves phares des Jeux. Alors qu’ils étaient 20 hommes et 20 femmes à se qualifier au Japon, ils seront 24 surfeurs et 24 surfeuses à Teahupo’o.
Pour se qualifier il faut, par hiérarchie :
Se qualifier de manière nominative / par athlète
– Faire partie des 10 premiers du Championship Tour 2023 chez les hommes & des 8 premières chez les femmes.
– Faire partie des 4 meilleurs hommes / 4 meilleures femmes des ISA Word Surfing Games 2023.
– Etre premier et première des Jeux panaméricains 2023.
– Faire partie des 5 premiers hommes et des 7 premières femmes des ISA World Surfing Games 2024.
Se qualifier grâce aux comités nationaux olympiques (CNO).
– Figurer parmi les équipes nationales les mieux classées aux ISA World Surfing Games 2024. Une place est attribuée au pays, indépendamment de la limite du quota de 2 par pays.
– Figurer parmi les équipes nationales les mieux classées aux ISA World Surfing Games 2022. Une place est attribuée au pays, indépendamment de la limite du quota de 2 par pays.
– Si aucun Français n’est qualifié selon les critères ci-dessus, 2 places sont attribuées d’office à un homme et à une femme grâce à sa position de pays hôte.
– Une place par sexe est mise à disposition des CNO éligibles, les profils des surfeurs devront coller au profil de la vague, Teahupo’o. Les différents CNO ont jusqu’au 12 janvier 2024 pour soumettre leur demande de participation.
Bien sûr, seuls deux athlètes représenteront leur drapeau, sauf exception. Ils seront retenus grâce à la hiérarchie des événements pour se qualifier. Par exemple, si un Brésilien se qualifie grâce au CT et qu’une Brésilienne se qualifie grâce aux Mondiaux ISA 2023, les autres Brésiliens participants aux Jeux panaméricains 2023 ne pourront pas se qualifier.
Arecibo à Porto Rico : dernière occasion de se qualifier
C’est sur cette qualification au mérite qu’on en sait un peu plus. Pour ceux qui n’ont pas la chance de concourir sur le Tour et qui ne peuvent donc pas prétendre aux 18 places qualificatives, il faudra arracher la victoire sur ces événements :
– Les Mondiaux ISA 2023 au Salvador, du 30 mai au 7 juin à El Sunzal / La Bocana. ( 4 places h / 4 places f )
– Les Jeux panaméricains de 2023, du 20 octobre au 5 novembre à à Santiago au Chili ( 1 place h / 1 place f )
– Les Mondiaux ISA 2024, du 22 février au 2 mars à Arecibo, Porto Rico. ( 5 places h / 7 places f )
C’est cette dernière étape qu’a annoncée l’ISA dans la soirée de lundi. Pour décrocher les 5 dernières places coté hommes et les 7 dernières places coté femmes durant les WSG 2024, il faudra se battre sur les reef breaks de Margara, El Pico et Rastrial. Les dates sont encore provisoires, mais l’évènement devrait prendre place entre l’épreuve hawaïenne et l’épreuve portugaise du CT de l’année prochaine.
Les potentiels représentants français
Les Français en lice pour participer aux WSG 2023 et 2024 en vue d’une qualifications aux J-O sont :
– Maxime Huscenot et Johanne Defay. Nos pensionnaires du CT ont pour obligation de participer aux championnats ISA malgré leur présence sur le Tour. En raison du faible taux de nations représentées sur le tour féminin (6), Johanne devrait se qualifier d’office pour les J-O dès la 4e manche du CT.
– Kauli Vaast, Joan Duru, Gatien Delahaye, Tim Bisso, Justin Becret, Pauline Ado, Vahine Fierro, Tessa Thyssen, Aelan Vaast et Hina Conradi complèteront la liste pour tenter de participer aux WSG de 2023 puis de 2024 et tenter de décrocher les places restantes pour les J-O.
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