Ce matin on apprend que le juge fédéral se range du côté des Lunada Bays Boys, et ce, alors qu’un plainte fédérale a été déposée contre eux il y a 2 ans pour « violences physiques et harcèlement sexuel« . Aux dernières nouvelles, le juge James Otero a classé l’affaire sans suite. Il a rejeté la demande des plaignants qui stipulait que la ville de Palos Verde perpétuait le localisme à Lunada Bay et fermait les yeux sur les pratiques des Bay Boys.
Le procès s’était ouvert en mars 2016 après que Cory Spencer, policier, ait été verbalement agressé alors qu’il surfait à Lunana Bay. Il avait été rejoint dans sa plainte par une surfeuse qui elle, prétendait s’être fait asperger de bières en plus d’avoir été contrainte de subir des comportements déplacés de la part des Bay Boys. Plus que le comportement lui même des Bay Boys, la plainte visait la ville dans son inaction à lutter contre ce surf gang qui fait rage depuis plusieurs années maintenant, rendant le spot impraticable. Voilà ce qui pouvait être lu dans la plainte :
« Palos Verde a une vieille tradition à ne pas enquêter sur les actes de violences et de vandalisme commis par les Lunada Bay Boys sur les utilisateurs de la plage, ni à les contrôler. La réponse est toujours la même : les dirigeants de la ville reconnaissent le problème, promettent de faire quelque chose, puis ne font rien« .
La plainte souhaitait que la police poursuive les Bay Boys et les interdisent de plage en les déclarant « gang de rue criminel« . Mais le juge fédéral ne l’a pas entendu de cette oreille et a classé l’affaire. Une décision pas surprenante quand on sait que les Bay Boys sont connus pour être des personnes d’influence dans la région (médecins, avocats, rentiers…) La seule victoire qu’ont eu ceux qui se plaignent du comportement des surfeurs c’est en 2016, quand un juge a ordonné la démolition du fort en pierre à Lunada qui servait de repère au Bay Boys pour assoir leur autorité sur le line-up.
Pour rappel, parmi les nombreux faits d’armes des Bay Boys se cache celui commis en 1995. Un enseignant avait eu le bassin fracturé par des membres des Bay Boys. L’un d’eux avait été condamné à payer 13 000 euros de dommages et intérêts. Le localisme, malheureusement, semble avoir encore de beaux jours devant lui.
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>> Photo à la une : Chuck Bennett
Un gars qui jette un cailloux sur un drone qui vient lui renifler sous le serviette . . .
Un haut fait d’arme qui remonte à . . . 1995.
Des bad boys rentiers, avocats, médecin . . .
Ils ont juste l’air d’être une bande de gros « relou » .
Alors comme dit le proverbe chinois que l’on pourrait attribuer à Lao-tseu « LOCALISME=RACISME »