Les tensions sur la côte Ouest de l’Afrique se sont (sensiblement) améliorées et le Google Earth Challenge lancé par un magazine de surf a permis à de nombreux spots de sortir de l’ombre. On pense notamment à Skeleton Bay en Namibie, devenue en l’espace de très peu de temps, l’une des meilleures gauches de la planète.
Preuve de ce renouveau, l’exemple de la Sierra Leone qui, comme évoqué en début d’article, a rejoint l’Association Internationale de Surf (ISA). Le pays a même organisé en décembre dernier son premier championnat national de surf.
Et l’ISA n’est pas la seule à faire des efforts pour aider l’Afrique à se développer en matière de surf. Certains surfeurs pros prennent le relais. On pense notamment à Pat, Dane et Tanner Gudauskas qui, à travers leur association Positive Vibe Warriors, ont réussi à récupérer en l’espace d’un mois plus de 700 planches de surf, combinaisons et matériel de surf. Ils ont par la suite envoyé le tout à Cape Town en Afrique du Sud, où en janvier dernier, ils les ont distribué aux enfants qui en avaient besoin.
« Pouvoir être sur place, aller à la rencontre de ces communautés, c’est une ouverture d’esprit énorme. Cela m’a recentré sur ce qui était le plus important dans la vie et le pouvoir que pouvait avoir le surf. Ce sport donne à ces enfants une opportunité qu’ils n’ont jamais eu » avait confié Dane Gudauskas à Surfline.
De plus, cela commence à se concrétiser au niveau professionnel. Cette année, Michael February va faire ses grands débuts sur le circuit pro. Il devient par la même occasion le premier surfeur noir Africain à plein temps sur le CT. Ce qui symboliquement représente beaucoup quand on sait que la majorité des surfeurs sur le Tour depuis des années sont Américains et Australiens. Qui sait, peut-être bientôt un surfeur de la Sierra Leone ou d’un autre pays Africain sur le Tour.
>> Source : Surfline.
>> Photo à la une : WSL/Sherm