Des méduses de deux mètres de large qui traînent leur filaments venimeux sur 30m : voilà bien une créature qu’on préfère éviter au line-up !
Pourtant ces bestioles existent bel et bien dans de nombreuses région du monde. Ce sont des méduse à crinière de lion et on les croise habituellement dans les eaux froides du Pacifique et de l’Atlantique Nord, ou à l’inverse au large de l’Australie et de la Nouvelle-Zélande.
Mais cette année les échouages de « Lion’s Mane » se multiplient au Pays de Galle, alors même que le pays a subi une vague de chaleur dernièrement. On pourrait pourtant penser que le réchauffement climatique inciterait ces méduses à rester dans le grand nord, mais le dérèglement climatique a des conséquences indirectes, notamment au niveau des courants marins qui baladent ces animaux contre leur gré.
Méduse Cyanea capillata "Crinière de lion" : + de 2m de diamètre et des tentacules de 40mètres http://t.co/YQpt3jjWIn pic.twitter.com/FMA3K3ZGJq
— Muséum du Havre (@MuseumLeHavre) July 29, 2014
En Irlande ces méduses ne sont pas nouvelles , mais le Dr Doyle souligne qu’elles sont particulièrement grandes cette année. Et elles ne se cantonnent plus à la mer d’Irlande puisqu’on les signale depuis deux ans sur la côte ouest. Des régions de surf comme Donegal (photo ci-dessous) ou le County Clare sont donc désormais concernées.
Le problème c’est que plus ces méduses sont grosses plus elles sont urticantes, et des baigneurs les ayant croisé au Royaume Uni ont du être hospitalisés. L’effet de leur piqûre se limite généralement à des ampoules, irritations et des crampes musculaires, mais peut affecter les fonctions respiratoires et cardiaques chez des sujets fragiles.
On espère donc que leur propagation s’arrêtera bien avant la Manche, et qu’on ne les retrouvera pas en Bretagne ou dans le Golfe de Gascogne. A ce sujet les scientifiques répondent que cela dépend des courants marins, et rappellent pour exemple que des physalies originaires des caraïbes ont pu voyager jusqu’au Finistère l’an dernier.
