Avec le retour des beaux jours sur l’hexagone, nombreux sont ceux qui chercheront un coin de sable pour étendre leur serviette ce week-end. Pour nous surfeurs c’est surtout la recherche du bon banc de sable qui devrait nous occuper dans les jours à venir. Quoi qu’il en soit, le sable est aujourd’hui un élément essentiel de notre mode de vie, mais au point qu’on n’y prête souvent même plus attention.
Pourtant la situation est critique, tant cette ressource subit la pression du développement humain. Comme le montre cette infographie de Trademachines, le sable est la deuxième ressource la plus exploitée au monde après l’eau, et les enjeux sont énormes…
Heureusement des solutions existent. Avec des matériaux éco-responsables en ce qui concerne la construction, et des solutions de dragage pour ce qui est de l’ensablement de nos spots.
En Australie, c’est déjà au pompage et à la répartition du sable de la Tweed River que les spots de Kirra, Snapper Rock et le fameux Superbank doivent leur qualité exceptionnelle. « Ce n’est qu’une question de sable » expliquait même Rabbit Bartholomew.
L’an dernier, c’est à Palm Beach, toujours sur la Gold Coast, que des bancs de sables de classes mondiales étaient apparus sur à une opération de réensablage.
Plus près de chez nous, à Anglet, la situation devenait vraiment préoccupante avant l’arrivée de la drague Hondarra au port de Bayonne en 2015. Depuis, l’association SOS Littoral Angloy suit les opérations et se félicite qu’on arrive désormais à 100% de clapage côtier. C’est à dire que tout le sable dragué à l’embouchure de l’Adour est déversé devant les plages.
C’est une petite victoire pour les amateurs de sable sur les plages plutôt que dans les parpaings, mais on voit bien que la vigilance devra s’étendre au niveau mondial si l’on ne veut pas que nos rêves de beachbreaks ne tournent au cauchemar écologique.