C’est une toute nouvelle rubrique ! À l’image de la playlist des surfeurs que nous avons déjà lancé il y a quelques semaines, nous souhaitons avec cette dernière prendre régulièrement des nouvelles de nos Français.
Coup de fil à, c’est quelques minutes au téléphone avec ceux qui font ou on fait l’actualité ces derniers jours.
Pour inaugurer cette rubrique, et en cette journée internationale des droits des femmes, nous avons composé le numéro de la Canaulaise Justine Dupont. Blessée après un wipe-out à Jaws en novembre dernier, Justine retrouve petit à petit le chemin de l’océan. Elle était également à Paris il y a quelques jours aux côtés du Comité d’organisation olympique qui a annoncé l’ajout du surf au programme des JO 2024 à Paris !
Comment vas-tu Justine ?
Je vais bien. Je vais mieux. J’attaque la partie la plus agréable de ma rééducation. Je me sens mieux et plus forte. Le plus dur est passé, c’est derrière moi. J’ai encore 15 jours bien intensifs mais c’est sur la bonne voie. Je vois la fin.
On a vu que tu avais même repris le chemin de l’océan ces derniers jours !
Oui j’ai repris doucement la semaine dernière ! J’ai eu droit à mes premières mousses. C’est top. J’ai assisté à pas mal d’events hors surf ces derniers temps. J’ai bien coupé avec le surf. Même si c’était fatigant, j’ai quand même pu bien me reposer. J’ai été très bien entourée et c’est très important.
Tu as vécu cet hiver et cette saison de grosses vagues principalement en spectatrice cette saison. Tu as ressenti quoi ?
Ça m’a fait mal de ne pas pouvoir y être. Du coup, j’ai mis le nez dans le guidon pour ma rééducation. Mais j’ai quand même eu un peu de chance dans le sens où j’ai l’impression qu’il n’y a pas vraiment eu de gros gros swell depuis ma blessure. Et l’épreuve du Big Wave World Tour à Mavericks n’a pas encore eu lieu. C’est bien pour moi, ça me laisse une chance (rires). Après, j’ai pu assister au très bel hiver de Pierre Rollet. Il a vraiment passé un gros cap, ça serait cool qu’il obtienne une wildcard l’hiver prochain pour le Nazaré Challenge. Fred (David) en a bien profité aussi (rires) tout comme Clément Roseyro et Cornelius Accoh. Ça fait plaisir.
Tu étais à Paris il y a quelques semaines aux côtés du Comité d’organisation olympique…
C’était vraiment chouette. Les gens vont vraiment commencer à intégrer que le surf ce n’est pas que pour Tokyo. Cela serait vraiment cool que ça soit confirmé pour Paris désormais. Mais c’est sur la bonne voie. Cette annonce va embarquer plus de gens dans l’aventure. C’est ce qui est vraiment bien avec la politique Paris 2024 qui souhaite vraiment être plus acteur que spectateur. C’est un beau tournant pour le surf.
Qu’as-tu envie de dire en cette journée internationale des droits des femmes ?
Je suis fière de faire partie d’un sport qui a tout compris. Nous avons eu récemment l’égalité salariale avec les mêmes prize money que les hommes. Cela va nous donner plus d’opportunités pour vraiment en vivre et aller encore plus loin.
Ton programme maintenant c’est quoi ?
Encore 15 jours intensifs donc mais l’objectif c’est faire ma première compétition à Caparica en avril prochain (du 15 au 20). C’est une étape que j’aime beaucoup pour y avoir remporté les deux dernières éditions il me semble. C’est pas très loin de Nazaré en plus… Je vais refaire quelques QS pour gagner des points. Je serai également au Lacanau Pro cet été, ainsi qu’à Biarritz en mai pour les mondiaux de longboard même si je ne sais pas trop encore comment ça va se passer ». (Justine a été pré sélectionnée en compagnie d’Alice Lemoigne et Justine Mauvin. Seules 2 d’entres elles pourront participer, ndlr).