Cette compétition internationale organisée par un insulaire local est née de l’envie de créer un événement pour les moins de 21 ans sur un spot de qualité (à Tenerife) et dont la waiting period soit assez étendue pour leur garantir de belles conditions. Et ce fut une réussite !
La victoire de cette première édition est revenue en surf à Moises Dominguez et en bodyboard à Carlos Suarez. Les deux hommes ont décroché par la même occasion, une wildcard pour la prochaine édition du Quemao Classic
Parmi les compétiteurs un Français : Tim Ehrhard. Pendant que le contingent tricolore bataille actuellement dans les petites vagues israéliennes à l’occasion du 1er QS Européen de la saison, lui était aux Canaries. Et le jeune landais n’y a pas fait que de la figuration puisqu’il a terminé à une très belle 5e place.
Voilà ce qu’il en a pensé.
Salut Tim, bravo pour ta 5e place ! Tu viens juste de rentrer de Tenerife, parle nous un peu de cette nouvelle compet pour les jeunes de moins de 21 ans.
Tim Ehrhard : « En fait c’est un peu le même concept que le Quemao Class à Lanzarote, mais pour les jeunes, avec une longue waiting période de plusieurs mois et un bon Price money, sur la vague de Punta Blanca à Tenerife. Le directeur de compet’ (Seiss un Canarien) organise ces 2 compétitions et offre 2 wildcards pour participer au Quemao Class aux 2 jeunes ayant fait le meilleur tube ici à Punta Blanca ! Comme Quiksilver est partenaire de l’event, Miky Picon m’a proposé d’y participer dimanche dernier et mercredi on était à Tenerife pour commencer la compétition jeudi ! C’était génial de pouvoir y participer.
Comment est cette vague de Punta Blanca ?
T.E : Pour la voir fonctionner, il faut que la houle soit énorme. Si c’est le cas, ça lève comme un slab. La droite est courte avec un bowl à air parfait pour le bodyboard, alors que la gauche est plus longue avec une section creuse au départ et 2-3 turns à faire avant d’arriver dans les rochers. Il faut bien calculer avant de faire son reentry.
Tu termines 5e de la compétition, comment se sont passées tes séries ?
T.E : Il n’y avait pas trop de tubes pour la compet’ malheureusement. Les vagues étaient grosses et il fallait bien les sélectionner car ça fermait souvent. J’ai pu trouver quelques bonnes vagues pour faire des gros turns tout en restant focus sur les priorités pour avoir un bon back up. J’étais le seul Français à faire la compet’ donc forcément j’avais un peu de pression avant d’aller à l’eau. Mais une fois lancé, je me suis concentré pour gagner ! Pour ma dernière série en 1/4 man on man, les accalmies se sont faites plus longues et je n’ai pas réussi à trouver une bonne 2e bonne vague. Je suis déçu car j’aurais pu facilement accéder aux 1/2″.
"Au début, il ne s'agissait pas seulement d'apprendre à naviguer, mais aussi d'apprendre à lire les cartes, à entretenir les moteurs et à survivre en mer".
Le nouveau Président de la Fédé revient sans mâcher ses mots sur cette règle des 10 et 30km et répond par la même occasion à ceux qui trouvent que la Fédé n'en fait pas assez.