Les surfeurs français enthousiastes après le stage à Tahiti

"On va tous arriver chaud patate pour les QS". Retrouvez les réactions de chacun d'entre eux.

14/02/2022 par Marc-Antoine Guet

Le stage du Collectif France messieurs à Tahiti (les dames avaient eu le leur en novembre 2020) s’est achevé en fin de semaine dernière.
Et les dix surfeurs français convoqués pour le stage national messieurs ont unanimement apprécié le rendez-vous sur les vagues de Tahiti début février. Entre surf sur le site olympique de Teahupo’o, mise en situation de compétition sur les beach breaks, entraînement physique et soins avec les kinés, ce programme chargé a permis de préparer au mieux la saison QS et les Challenger Series 2022.

Place au bilan. 

Joan Duru

« Ce stage fut vraiment super. On a fait pas mal de séries le matin. Ce n’est pas dans nos habitudes, on fait généralement plus de travail technique. Ça a fait du bien de faire des séries, surtout qu’avec les dix surfeurs il y avait un très bon niveau. C’était top. Le physique l’après-midi puis le kiné m’ont permis de bien me remettre de ma blessure à la cheville. Les kinés ont fait du super boulot avec moi. 

Je n’avais pas resurfé depuis longtemps en arrivant à Tahiti. Au début, c’était moyen mais ce fut de mieux en mieux au fil des jours. Les kinés ont bien bossé. Ça va beaucoup mieux. J’ai retrouvé toute ma flexion. Je suis content. 


Ce stage m’a redonné confiance après des résultats moyens sur les QS l’an dernier. J’ai gagné pas mal de séries ici, je termine fort. J’ai fait des bons scores en surfant pourtant assez simple. Je ne peux encore faire que des manœuvres basiques avec ma cheville. Je me suis donc appliqué à prendre des bonnes vagues pour marquer des points. Ça démontre l’importance du choix de vague dans une série. 

Je vais essayer de reproduire ça sur les QS européens et essayer de me qualifier pour les Challenger Series. On a eu un joli Teahupo’o, parfait, c’était bien de pouvoir refaire des tubes, en plus en eau chaude. La cheville a bien tenue. Quand j’ai su qu’un autre swell arrivait après le stage, j’ai décidé de repousser mon billet et de rester ici pour en profiter. Maud (Le Car) va me rejoindre pour passer le mois de février. On va continuer les entraînements avec Hira (Teriinatoofa). Ça va être cool pour nous deux. On va pouvoir bien s’entraîner avant le redémarrage de la saison. » 


Jorgann Couzinet

« Ce stage fut une réussite. On a tous bien surfé. Les coachs étaient au top. On a eu des retours vidéo, un préparateur physique, un kiné… C’était vraiment bien. Ce fut une aubaine pour nous de pouvoir surfer autant en plein mois de février. Le meilleur point du stage aura été la privatisation presque tous les jours d’un spot avec un lycra sur le dos et des juges pour les notes. J’ai eu de la chance de pouvoir retourner à Teahupoo’ qui m’avait fait rêver il y a plus d’un an. En cette saison, il n’y a normalement pas de vagues à Teahupo’o et on a eu de la chance d’en avoir. J’ai fait le choix de rester à Tahiti pour continuer à surfer quand j’ai appris l’annulation officielle du QS au Maroc. Je tiens à remercier la Fédération qui a organisé ce stage et qui nous a permis de pouvoir séjourner dans une maison face à un super spot. On a de la chance. On va tous arriver chaud patate pour les QS. »


Mihimana Braye

« J’ai vécu un super stage ici avec la Fédération Française de Surf pour un premier stage de préparation aux QS et Challenger Series. C’est une super expérience pour moi. Je pense aussi dès maintenant aux Jeux Olympiques de 2024. Pour moi, c’était plus simple car le stage s’est fait ici, sans fatigue du voyage et connaissance des spots. C’était génial de pouvoir surfer ici avec le top 10 français, d’aller à Teahupo’o et de partager des vagues sur le reef. On a aussi pu faire des mises en situation de compétition avec un rythme intensif. Et du travail technique et physique tous les après-midis. Ça a aussi permis de construire une bonne cohésion de groupe. On a appris à tous vivre ensemble avec une bonne émulation. J’ai beaucoup appris et je sais mieux désormais comment fonctionne le staff fédéral. On a tous bien surfé. Je vais essayer de garder cette routine jusqu’au début des QS. Je vais continuer à m’entraîner ici avant de partir pour Israël début mars. Le travail doit maintenant payer. Mon objectif est de performer sur les QS et de retourner sur les Challengers. Je n’envisage pas autre chose pour moi que le Top 10 Europe. Et au-delà, je vise la qualification pour le CT. Je ne suis pas passé loin l’an dernier. Je me sens bien cette saison même si j’ai traversé des moments difficiles avec la perte de mon sponsor principal. Mais je garde la tête haute. Je vais me donner les moyens de réussir ce que je veux faire. »


Charly Martin

« C’était une super expérience. Ça fait longtemps que je suis en équipe de France et dans le collectif. Mais, finalement, je fais partie d’une génération de trentenaires qui s’est très peu retrouvée tous ensemble en stage. En plus, là, à Tahiti. Dix ans que je n’étais pas revenu ici et j’étais trop content d’y être. J’ai pris du plaisir à surfer le récif et même les beach breaks. Je reviens de blessure (genou) et je n’avais pas mes bonnes planches mais j’ai beaucoup aimé, beaucoup appris aussi. Je suis focus pour la saison maintenant. Ma dernière compétition remontait au Challenger de Haleiwa début novembre. C’était top de remettre le lycra, d’avoir des juges, un chrono. Ça m’a remis dedans. J’ai eu beaucoup de frustration au début car j’ai perdu toutes mes séries. Mais même si je n’avais rien à perdre sur ce stage de préparation, je n’ai pas voulu lâcher et je termine avec deux séries gagnées. C’était cool de surfer les uns contre les autres. Ça n’arrive pas souvent. Ce stage était une bonne occasion de voir qu’entre nous, tout le monde peut battre tout le monde. Et puis le timing de début de saison était top. Le staff a assuré. 

Je reste encore un peu à Tahiti. Je ne m’attendais pas à ce que la Fédération ait de telles installations ici. J’avais prévu d’aller à Hawaii mais finalement c’est mieux de rester ici. Je veux aussi surfer Teahupo’o, y prendre mes marques, m’habituer à cette vague. Gagner du temps pour la prochaine fois. 

J’occupe actuellement la 4e place du ranking QS. Mon objectif numéro 1 reste la qualification pour les Challengers. Et continuer à tenter la qualification. Ça fait des années que je suis sur le Tour, je veux me qualifier pour le CT. Je n’ai pas beaucoup de moyens et pourtant je ne suis pas passé très loin certaine fois. Mon âge ? Kelly Slater qui gagne à Pipe à 50 ans est un exemple ! Mon parcours est très personnel, j’ai peut-être trop regardé les autres pendant longtemps. Je viens de Guadeloupe, le surf n’y était pas développé à mes débuts. Là, il commence à y avoir du beau monde avec Thomas (Debierre), Gatien (Delahaye), Tim (Bisso). Je vais me donner les moyens pour le CT. Ça serait encore plus beau d’y arriver maintenant. » 


Justin Bécret

« Ce stage était top. J’ai aimé surfer avec tout ce beau monde. Ce sont tous des potes. Ça m’a tiré vers le haut. Depuis le Covid, on n’a pas beaucoup de compétitions. Là, c’est une super préparation pour la saison qui arrive. On a déjà passé pas mal de temps ensemble mais jamais tous en même temps, comme ça, sur deux semaines. J’ai vraiment aimé ce qu’on a fait ici : de la compétition, de la préparation physique, du kiné. Et on était logé dans une maison de ouf ! On a surfé Teahupo’o aussi. Je connaissais mais j’avais un regard différent car j’étais plus jeune quand j’étais venu la dernière fois et j’avais eu peur. Alors oui, j’avais le casque à cause de ma blessure à Pipeline le mois dernier, mais j’ai vraiment aimé y resurfer. Ma blessure à Hawaii ? Je ne garde qu’une petite cicatrice. Les mecs disent que je suis encore plus moche mais apparemment, les filles aiment bien (rires). Surtout, je n’ai pas de séquelle. Un choc à la tête n’est jamais très bon. Ça peut être grave. En tout cas, j’ai eu beaucoup de chance. J’ai frappé la tête très fort et je n’ai pas de souvenir de ce qui s’est passé. Si j’avais tapé plus fort, peut être que je n’aurais plus eu de souvenir du tout. J’ai eu un peu d’appréhension à retourner à l’eau mais je suis revenu très vite. Il le fallait. A Teahupo’o, je n’ai pas eu peur du tout. Quand c’est mon tour, je surfe, je pars. J’ai pris quelques roustes mais j’ai pris aussi de beaux barrels ! Mon ambition pour cette saison est d’aller sur les Challenger Series. J’ai un bon résultat aux Açores, le seul 5.000 de la saison européenne. Il me faut confirmer. »


Gatien Delahaye

« C’était un stage très intense. Très complet. Avec pas mal de mises en situation. Exactement ce dont on a besoin pour les prochaines échéances. On a eu un entraînement complet le matin, souvent avec des séries. Avec une aussi bonne équipe de 10 surfeurs, les séries étaient toutes très relevées et très variées. Les journées étaient complètes avec du physique et du kiné les après-midis. Forcément je ressens de la fatigue après 12 jours. Mais je suis content de rentrer à la maison. Je ne garde que du positif car j’ai beaucoup appris. Ce stage était placé au bon moment, juste avant le début de la saison. En Guadeloupe, on n’a pas les coachs pour bosser la technique. Là, c’était nickel. Faire des séries, pratiquer, mettre des choses en place. S’il y a des choses à changer, c’est maintenant. Pas pendant la saison. Trois Guadeloupéens sur le stage ? Quand j’ai appris que Charly (Martin) et moi étions convoqués, j’étais très heureux. Et encore plus quand Thomas (Debierre) a été appelé. On n’a jamais « tripé » tous les trois. On était là pour représenter notre île et nous montrer. 


Je rentre en Guadeloupe, je vais passer 20 jours chez mois. J’arriverai fin février pour Israël. Puis je passerai tout l’été en Europe. Mon objectif est le Top 10 européen pour aller sur les Challengers. Et je vise la qualification sur le CT en fin de saison. On va avoir 8 CS cette année. C’est très bien. Avant le Covid, on avait énormément d’étapes, et le droit à la faute. L’an dernier, ce fut très court, sans joker. D’avoir davantage de compétitions, ça met le sourire, ça met la patate. »


Gaspard Larsonneur

« C’était ma première fois à Tahiti. Première fois aussi en équipe de France senior, 10 ans après les juniors. Ça m’a fait plaisir qu’on m’appelle. Ça fait 2-3 ans que je me remets à fond à la compétition avec le pari d’y arriver en restant m’entraîner chez moi, en Bretagne. La Mecque du surf français, c’est Hossegor, et quasiment tous les meilleurs français y sont pour réussir. Ce stage m’a été très bénéfique et ça m’a relancé. J’étais un peu en stand-by sur d’autres projets personnels ces derniers mois. Ma dernière compétition remonte à octobre, aux Açores. Ce stage m’a mis un coup de pied au c… pour me remettre dans le bain. A Tahiti, on a eu du surf, du physique, du kiné. J’étais clairement en manque d’heures de surf avant d’arriver sur ce stage. J’ai apprécié ce rythme. Je vais essayer de le garder en rentrant en France pour me préparer encore mieux avant le début de la saison QS pour être à 100% dès Israël. 

Tahiti en février c’est un sacré plus pour la charge d’entrainement. Durant les petits breaks hivernaux, je fais généralement des voyages pour des vidéos. Là, ça a été du surf en short pendant des heures pour des entraînements. Merci à la Fédération pour ce stage avec une partie des meilleurs surfeurs français. Ça nous a tous boostés. Les mises en situation de compétition, c’est comme si on avait fait plusieurs QS en 12 jours. En plus sur des spots différents. On a fait des séries classiques, d’autres à thèmes. C’était intéressant de se retrouver dans différents cas de figure. On était tous à 100%. 


La découverte de Teahupo’o ? Ce n’est pas la bonne saison mais je suis heureux d’y avoir eu de bonnes vagues au début. On a été super bien drivé par Kauli (Vaast) et Mihimana (Braye) et les locaux dans l’eau ont tous été très cool. Je ne connaissais pas la vague. Elle est parfaite. Ça donne envie de revenir et de l’avoir plus gros. Ça reste une très belle expérience. Prendre des tubes en février dans une eau turquoise à 30 degrés, c’est magique !

Mes objectifs ? Ils sont en deux temps. Le premier est le Top 10 européen. On verra l’autre objectif après. Je préfère me concentrer sur les trois prochaines compétitions et finir dans le Top 10. »


Kauli Vaast

« Je ne retiens que du positif. C’était parfait d’avoir le top 10 français à la maison. On a fait que des entraînements avec du surf et du physique. Je me suis bien entraîné. J’ai progressé au niveau de la gestion des séries. Les mises en situation m’ont permis de progresser. D’habitude, je suis à Hawaii en début d’année. Mais cette fois je suis rentré plus tôt. J’avais besoin de me ressourcer en famille et avec mes amis car j’avais passé beaucoup de temps loin de chez moi. En février, je ne fais pas grand-chose, car c’est mon anniversaire (rires). La date et le lieu du stage étaient donc parfaits pour moi ! En tout cas, je vais repartir plus fort encore après ce stage à fond à la maison. C’était génial de pouvoir faire ça à ce moment de l’année. Avec un rythme très soutenu. On a fait 4-5 heures de surf tous les matins, puis du physique. On a varié les spots et les conditions. On a eu Teahupo’o, Papara, Papenoo. C’était génial, on a tout essayé, tout fait, bien progressé. Ceux qui découvraient Teahupo’o ? Ce n’était pas énorme mais pas mal quand même. Ils ne se sont pas dégonflés, ils nous ont montré qu’ils avaient le niveau. 

Je vais rester encore ici jusqu’au prochain QS en Europe, j’attends la confirmation pour Israël pour savoir quand je rentre en Europe. »


Charly Quivront

« C’était top d’être en stage ici avec les meilleurs Français, tous ensemble. On a pu s’exprimer dans un contexte compétitif plutôt que de rester à la maison dans son cocon. Surfer avec eux fut vraiment génial ! On ne s’était pas tous revu depuis longtemps. Tout le monde a progressé. Les jeunes notamment. Sans oublier ceux qui revenaient de blessure (Duru, Martin) et qui ont fracassé aussi. C’était bien d’avoir du temps ensemble pour monter le niveau général.

Après Hawaii en décembre, j’ai passé un mois en France, à surfer en combinaison, à faire du jet et des tubes. Et forcément à ne pas faire d’entraînement pour les QS. C’était donc génial d’aller à Tahiti avec ce programme. J’y étais allé en août dernier pour surfer du gros Teahupo’o. Il me fallait donc aborder différemment ce voyage là-bas. On a été très chanceux d’avoir une belle houle dès le début du stage et de pouvoir resurfer à Tehaupo’o. C’est quand même la vague des JO. C’est donc intéressant d’y aller aussi souvent que possible et dans toutes les conditions pour y progresser. Et bien sûr, on a pu surfer des petites vagues sympas. Les sessions à Papara, sur mon spot favori (rires), et à Papenoo, ont permis de bien travailler pour les QS à venir. C’est bien de voir qu’il y a encore du boulot. De voir aussi que tout le monde fracasse. Ça met un coup de boost pour attaquer de la meilleure manière la saison qui arrive dans moins d’un mois.


Je suis content de rentrer chez moi et d’avoir du temps pour moi avant le début des QS. Tahiti ça a été beaucoup d’énergie dépensée. Et puis la vie en communauté c’est bien, mais on a tous nos caractères, nos routines d’athlètes de haut niveau. Je vais repartir dans ma bulle, reprendre mes routines d’entraînements, refaire du physique avec mon coach. J’ai vu qu’il allait y avoir beaucoup de tempêtes et du froid. Je vais peut-être repartir quelque part avant d’enchaîner sur Israël. Et revenir à la compétition pour bombarder. Mon objectif est de garder ma place sur les Challengers. »


Thomas Debierre

« On a eu un stage intense, c’est très bon pour les compétitions à venir. Avec une très belle équipe. Personnellement, j’ai progressé. Je suis content. Et le fait d’avoir surfé Teahupo’o fut une très bonne expérience. C’est un rêve de gamin réalisé. C’était super d’avoir deux jours de surf là-bas même si j’aurais aimé en avoir plus.

Il n’y a pas eu beaucoup de compétitions l’an dernier. On a même eu une grosse coupure. Je sais que ça va me servir. J’espère qu’on va avoir beaucoup de compétitions cette année pour mettre en pratique tout ça.

Je ne m’attendais pas à de tels entraînements physiques. Ça a créé une bonne émulation tous les jours avec plaisir. C’était ludique mais intense en plus des sessions de surf et les mises en situation. Les coachs ont recherché à nous mettre la pression physiquement et mentalement pour qu’on aille puiser dans nos réserves. Ce fut très fatigant. Avec la chaleur en plus. Je vais tenter de conserver cette routine jusqu’au début des QS.


Ça aurait été bien d’avoir les compétitions dans la foulée. Mais bon, on va faire les derniers ajustements avant Israël. 

Je n’étais pas censé être sur ce stage mais avec les forfaits de certains j’ai été convoqué. Ça a donc été du bonus pour moi. Et une expérience de fou. Lors des derniers stages, chez les juniors, c’était moi le plus âgé. Là, je me suis retrouvé avec les Duru, Martin, etc… Être en compétition avec eux me booste. C’était vraiment top de se confronter aux meilleurs Français. J’ai beaucoup appris.

Objectif 2022 ? J’ai eu du mal à confirmer après mes années juniors. La transition junior-Open n’a pas été facile. Je n’ai pas été épargné par les blessures non plus. Ma génération est arrivée avec la réforme des QS puis le Covid. Je n’ai véritablement eu qu’une seule saison QS. Ça a donc été compliqué, même si j’ai eu 2-3 bons résultats. J’espère qu’avec mon expérience et une structuration normale des QS, je vais pouvoir réussir mes objectifs. Le but étant forcément le CT. »


Les surfeurs présents

Joan Duru
Jorgann Couzinet
Charly Quivront
Kauli Vaast
Mihimana Braye
Charly Martin
Gatien Delahaye
Gaspard Larsonneur
Thomas Debierre
Justin Bécret

Le staff

Stéphane Corbinien
Hira Teriinatoofa
Hugo Palmarini

            


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1 commentaire

  • SPierson
    16 février 2022 8h46

    Merci également la Fédération Tahitienne de Surf pour la privatisation d’un des spots et l’organisation des entraînements mode compétition.

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