Toujours aussi flamboyant dans les vagues, Michel Bourez a joliment terminé sa saison 2019 par deux belles cinquièmes places à Haleiwa et à Pipeline. Terminant ainsi l’année à la 13e place mondiale, il décrochait ainsi une requalification facile pour le World Tour ainsi que l’occasion de représenter la France aux prochains Jeux Olympiques. Bref, de quoi attaquer la nouvelle année du bon pied !
Pourtant, quelques éléments sont venus noircir le tableau. Il y a d’abord eu ce nez cassé lors d’un wipe-out, puis la déception de voir la Triple Crown à nouveau lui échapper de peu, et voilà maintenant qu’il perd son sponsor principal…
C’est sur les réseaux sociaux que Michel a annoncé que sa collaboration de 11 ans avec les marques Nike et Hurley venait de prendre fin. Les performances du Spartan n’étant évidemment pas en cause, il faut chercher les raisons de cette séparation du coté de la réorganisation de Hurley. Il semble que son repreneur, Bluestar, cherche à réaliser des économies en ne renouvelant pas les contrats arrivant à expiration. Le légendaire Rob Machado a d’ailleurs lui aussi annoncé la fin de son partenariat de longue date, et les jeunes prodiges Eli Hanneman et Barron Mamiya ont déjà retiré les H sur leurs planches.
Pour les autres surfeurs du mega-team Hurley, tout dépendra de la situation à la fin de leur contrat. Kolohe Andino est signé jusqu’à 2022, Filipe Toledo 2024, Carissa Moore 2025. On ne sait pas vraiment quand se posera la question fatidique pour Lakey Peterson et John John Florence. En revanche le contrat de Julian Wilson doit arriver à échéance mi-2020, et la renégociation s’annonce délicate pour le surfeur australien.
On s’attend donc à une valse des stickers dans les mois à venir, et comme dit Michel Bourez : « Toutes les bonnes choses ont une fin« . Mais des surfeurs aussi doués ne devraient pas tarder à trouver chaussure à leur pied et continueront à nous faire vibrer peu importe les couleurs qu’ils peuvent porter !
Encore un signe que cette industrie vit dans une bulle au-dessus de ses moyens, sans faire attention au marché énorme qui grossit à côté…
C’est pas Carlos Ghosn qui a pris la direction d’Hurley, non ?