Le néoprène a
révolutionné la pratique du surf mais est au cœur de nombreux enjeux
écologiques. Pétrole, calcaire, yulex : les surfeurs font leur choix en
matière de combinaisons et d’accessoires. Au fil des années, l’empreinte
environnementale de sa production diminue. Et c’est tant
mieux.
Dans les années 20, le prix élevé du caoutchouc incite les industriels à trouver une alternative synthétique. En 1931, le néoprène (alors appelé Duprène) voit le jour, grâce à l’entreprise américaine DuPont de Nemours et son chimiste Wallace Carothers.
2. Popularisation
Au début des années 1950, Jack O’Neill détourne les combinaisons de plongée en néoprène et les expérimente en surfant dans les eaux froides de la Californie. Avant cela, il s’équipait d’un pull en laine qu’il imbibait d’huile pour lutter contre le froid à l’eau.
3. Énergivore
Le néoprène est un caoutchouc synthétique créé à partir de combustibles fossiles dérivés du pétrole. Sa production émet une dose importante de CO2 et sa matière n’est pas renouvelable. Rien de très écologique.
4. Doublure
Au-delà du néoprène en lui-même, les combis s’arment de doublure pour nous offrir plus de confort. Rip Curl propose même une combi chauffante pour parer aux températures polaires.
5. Calcaire
Le néoprène issu du calcaire génère moins d’impact sur l’environnement et offre des qualités supérieures au néoprène conventionnel. Il est plus extensible, isolant, léger et durable. Il est aussi beaucoup plus cher.
6. Hévéa
Après quatre ans de recherches, Patagonia il y a 2 ans sa Yulex, en caoutchouc naturel issu des hévéas. Grâce à cette plante, ils ont pu remplacer le néoprène synthétique et proposer une alternative.
7. Réparation
De la colle néoprène, deux pinces à linge, un peu d’huile de coude et le tour est joué ! Pour les accrocs plus importants, vous pouvez coller une pièce de néoprène de la même forme que le trou.
8. Stylisme
Le néoprène a eu son heure de gloire dans les défilés de mode, habillant les mannequins de ses formes moulantes. Manteau, robe, tailleur, tout a été osé sur les podiums. Les surfeurs ont toujours un train d’avance.
9. Accessoires
Gants, cagoule, chaussons, avec ou sans manches… Toutes les accessoires, les formes et les épaisseurs existent pour adapter sa combi aux conditions et nous faire gagner en confort.
10. Multicolore
Si on s’est longtemps contenté d’une couleur noire et terne, le néoprène se décline aujourd’hui dans toutes les couleurs grâce à des teintures ou des impressions. Pratique pour reconnaître ses potes à l’eau.
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Non tu n’auras pas plus chaud sauf si tu es superfort comme JP . pour t’aider il faudrait commencer par acheter une cagoule, c’est ça la clé selon moi.
Bonjour,
j’ai passé l’hiver dernier avec une combinaison 3/2 manches courtes + un truc polaire manche longue.
J’ai survécu, même si ça reste moins chaud d’une vraie combinaison hiver.
Jusqu’à deux heures de session, ça passe.
Cordialement,
JP
Personne n’a d’avis? Même pas surf session?
Petite question: Est-il utile de mettre un top en néoprène sous une combi moins épaisse (3-2) pour avoir plus chaud l’hiver. Ça évite de devoir acheter une 4-3 mais j’avais lu que le principe étant de réchauffer l’eau entre la combi et le corps, ce n’était pas efficace. Je suis preneur de votre expérience 🙂