De nouvelles précipitations mardi soir ont été perçues comme une nouvelle menace pour tous les habitants, encore sous le choc de la catastrophe.
De gros dégâts
Aux dernières nouvelles (mardi soir), 74 victimes, 15 disparus et plus de 200 blessés. Près de 100 000 soldats, pompiers, policiers et garde-côtes sont toujours mobilisés pour assurer le sauvetage des zones sinistrées. Mardi soir toujours, 24 000 foyers étaient encore privés d’électricité et 128 000 d’eau potable.
Près de 200 cours d’eau sont sortis de leur lit, emportant majoritairement les habitations situées en aval des collines. Les provinces japonaises les plus meurtries sont principalement Miyaki et Fukushima.
Par ailleurs, une dizaine de sacs stockant de la terre et des feuillages contaminés par la radioactivité de la zone de Fukushima ont eux aussi été emportés par le typhon. Selon Keisuke Takagi, le porte-parole du ministère de l’Environnement, 10 des 2 667 sacs ont été emportés, il affirme aussi que « 6 d’entre eux ont été retrouvés« . Toujours d’après lui, « il n’y a pas plus d’informations selon lesquelles les sacs auraient été déchirés. […] Il n’y a rien à craindre« .
Un typhon inhabituel dans le Nord du Japon
Les dégâts que le Japon a subi commencent à poser la question de la capacité gouvernementale à prévoir et gérer ce type de phénomène, alors même que le Sud du pays est plutôt habitué aux catastrophes naturelles du genre. Le typhon vient aussi relever l’importance du dérèglement climatique : si les typhons adviennent habituellement dans le sud du pays, il a ici eu lieu au nord et centre du Japon à cause de la hausse des températures.
Du surf pour rappeler que malgré le drame, la vie continue
Quelques surfeurs aventureux se sont lancés dans les eaux japonaises, alors que le typhon a diminué en catégorie 2, donnant lieu a un swell exceptionnel, bien que dangereux, sur l‘île d’Honshu. Histoire de rappeler que malgré le drame, la vie continue.
> Source : AFP