Kelly Slater annonce la création »de la plus grande vague artificielle au monde ».
Un complexe à 200 millions de dollars situé au milieu du désert californien et qui devrait ouvrir en 2022.
27/02/2020 par Marc-Antoine Guet
Se dirige-t-on tout droit vers une nouvelle hérésie environnementale ? À l’heure où la planète suffoque, que l’eau se fait rare et que l’heure devrait plus être à la sobriété heureuse plutôt qu’à la société de consommation, ce nouveau projet d’envergure à de quoi faire trembler.
Mais avant de lutter contre un problème, il faut prendre conscience de ce dernier. Voilà donc l’information. Une information révélée par The Guardian, un célèbre journal britannique, 3e site d’info le plus consulté au monde derrière le Daily Mail et le New York Times.
Kelly Slater et sa société ont annoncé leur intention de construire « la plus grande vague artificielle au monde » à partir de 2021. Et, comme son ancêtre à Lemoore, la nouvelle piscine va s’asseoir à plus de 160 kilomètres de l’océan le plus proche. Cette dernière devrait en effet se situer en plein milieu du désert californien…
Au programme ? Un complexe de 160 hectares… qui comprendra un complexe hôtelier à service complet, 600 maisons résidentielles, un club privé, plusieurs lieux de restauration et, bien sûr, la piscine à vagues. La construction devrait bientôt commencer du côté de CoralMountain à La Quinta, en Californie. Le projet devrait être ouvert en 2022. On ne connaît pas encore à ce jour les tarifs, ni à qui le complexe sera ouvert.
Pour fabriquer cette nouvelle usine à tubes, Kelly Slater s’est associé à Meriwether Companies, une société privée d’investissement et de développement immobilier ainsi qu’à Big Sky Wave Developments, une entreprise fondée par Michael B. Schwab (fils de Charles Schwab). Un projet à 200 millions de dollars… dont chacune des 600 résidences coûtera entre 1 et 5 millions de dollars.
S’il est difficile de savoir pour l’instant à quoi rassemblera ce nouveau projet, The Guardian précise que la nouvelle technologie utilisée produira « la plus grande vague artificielle à tubes de la planète ». Toujours selon le journal britannique, la piscine aura « de la place pour environ 25 surfeurs – environ cinq sur la vague principale et 10 sur les plus petites vagues aux extrémités du bassin. Ce dernier comportera des vagues pour tous les niveaux de capacité et de préférence. »
« Nous sommes ravis de créer un autre design KSWaveCo et je suis personnellement ravi de créer une nouvelle vague qui sera un design autonome qui n’existe nulle part ailleurs dans le monde » a précisé KellySlater au Guardian. « Cela peut devenir le modèle de nouveaux développements autour des vagues et des parcs de surf à l’avenir et correspond à certaines de mes idées originales lorsque nous avons commencé ce projet. »
Le projet XXL à pourtant de quoi inquiéter. Tout comme ce phénomène croissant des vagues artificielles. Réelle consommation énergétique, réels chiffres, impact environnemental… nous y avons consacré une enquête dans notre prochain Surf Session Magazine qui sortira à la fin du mois de mars.
Houla mais c’est quoi le prbm avec Mr Slater, GOAT mais que sur sa board, il a pas gagné assez d’oseille comme ça ?? Arrête ton train le surf comme ça, ça pue, on en veut plus.
En plein désert c’est vraiment pas bien, curieux de la part d’un homme qui se présente comme un activitste de l’environnement. Cependant, en matière d’énergie l’Europe est bien sobre comparée aux Etats-Unis, allez faire un tour pour voir un peu la débauche énergétique et mécanique de nos cousins.
Une vraie catastrophe pour l’environnement ce gars … et dire qu’il ose encore donner des leçons entre deux avions.
Houla mais c’est quoi le prbm avec Mr Slater, GOAT mais que sur sa board, il a pas gagné assez d’oseille comme ça ?? Arrête ton train le surf comme ça, ça pue, on en veut plus.
En plein désert c’est vraiment pas bien, curieux de la part d’un homme qui se présente comme un activitste de l’environnement. Cependant, en matière d’énergie l’Europe est bien sobre comparée aux Etats-Unis, allez faire un tour pour voir un peu la débauche énergétique et mécanique de nos cousins.