Les plages pourraient rouvrir dès le 11 mai sur proposition des maires
Christophe Castaner : "Le préfet pourra donner accès aux plages sur demande des maires".
07/05/2020 par Marc-Antoine Guet
Certes, tout risque de ne pas être aussi simple mais quel revirement de situation ! Un virage à 180 degrés de la part d’un gouvernement jusque là fermement opposé à une éventuelle réouverture des plages.
« Il ne faut pas que les réouvertures puissent donner la tentation de faire des migrations de personnes. Nous n’avons rien contre les migrations de personnes, nous avons beaucoup contre le déplacement du virus, que les personnes pourraient transporter », avait déclaré Jean Castex, le monsieur déconfinement du gouvernement.
Et pourtant, comme annoncé ce jeudi par le ministre de l’intérieur, Christophe Castaner : les plages pourront rouvrir sous conditions dès le 11 mai. En effet, si « la règle générale reste la fermeture« , elle sera toutefois nuancée puisque « le préfet pourra donner accès sur demande des maires » sous réserve que ces derniers présentent « un dispositif et des aménagements suffisants pour garantir la distanciation physique« .
Concernant les plages, les lacs et des centres nautiques, la règle générale reste la fermeture. Le préfet pourra toutefois y autoriser l'accès : ✅ sur demande des maires ✅ avec un dispositif et des aménagements suffisants pour garantir la distanciation physique. pic.twitter.com/Rt0TJUSJtV
Le gouvernement a donc trouvé une porte de sortie à une question sensible en renvoyant le pain de wax dans les mains des élus locaux, désormais responsables et garants du respect des règles de sécurité sanitaire sur leurs plages… en cas de réouverture bien évidemment ! Car au-delà de ce surprenant mais néanmoins agréable renversement de vapeur de la part de l’exécutif, on peut quand même s’interroger sur les délais de mise en place d’une réouverture sous conditions.
Alors certes, si ce n’est pas le 11 ou le 12, mais le 14 ce n’est pas bien grave. Ce qui importe c’est que le maire a désormais les cartes en mains pour faire sa demande au Préfet qui décidera ou non de lui répondre par l’affirmative. C’est donc bel et bien sur les épaules des Préfets que reposent la réouvertures de nos plages même si la première démarche doit émaner du premier magistrat de la commune.
Mais à la veille d’un week-end férié, difficile d’entrevoir la centaine de communes que compte le littoral atlantique envoyer leur demande à des préfets qui risquent de crouler sous les dossiers. De la même manière, difficile de ne pas voir s’instaurer une sorte de principe latent de solidarité littorale. On voit mal en effet une commune prendre le risque d’être la seule à vouloir rouvrir dans un rayon de 50km et voir débarquer tout le monde sur ses plages. Quid également de la position des préfets, dont certains ont déjà affiché leurs réticences sur cette question.
Alors on ne va pas se mentir, si sur le fond, l’annonce de Christophe Castaner est un vrai soulagement, sur la forme, il reste encore à voir comment ça se passe concrètement !
Les autres plages resteront ouvertes, mais seront interdites aux personnes ne résidant pas sur la Gold Coast. La Nouvelle-Zélande, elle, est plus stricte.
Tu m’as manqué. Deux mois sans toi, c’était interminable. Tu m’as manqué. Au début bien sûr je n’ai pas réalisé combien tu m’étais indispensable. Nous nous croisions tous les jours ou presque. Le matin, je venais te voir, j’observais tes rondeurs, la lumière qui glissait sur tes formes oblongues, les reflets d’argent, et j’écoutais le bruit doux du ronronnement qui sonnait l’heure de nos ébats. Tu m’as manqué. À force de te voir tous les jours, jamais je n’aurais imaginé qu’on m’ôterait la permission de te retrouver. De venir te voir. Je ne mesurais pas l’importance que tu avais dans ma vie. Ou si j’en mesurais l’importance, c’était dans une sorte d’insouciance qui soudain a cessé. Très vite, j’ai été pris de vertige, d’un curieux manque, d’une profonde frustration. Tu étais là, tout près de moi, à quelques encablures de la maison, au bout du chemin forestier, et pourtant si absent. Tu m’as manqué.
Mais voilà que sonne désormais l’heure de nos retrouvailles. Dans quelques jours à peine, je serai autorisé à te revoir. Alors, j’attendrai patiemment, comme j’ai su le faire pendant deux mois. J’attendrai que souffle le vent de terre, je prendrai une grande bouffée d’iode, une bouffée réparatrice, et, gonflé de cette allégresse que toi seul sait me procurer, muni de ma JS que j’ai waxée hier avec la fébrilité d’un enfant ouvrant son cadeau d’anniversaire, je me jetterai, ivre de joie, dans tes bras.
Bref de l’offshore plein tubes hahaha bon surf
Tu m’as manqué. Deux mois sans toi, c’était interminable. Tu m’as manqué. Au début bien sûr je n’ai pas réalisé combien tu m’étais indispensable. Nous nous croisions tous les jours ou presque. Le matin, je venais te voir, j’observais tes rondeurs, la lumière qui glissait sur tes formes oblongues, les reflets d’argent, et j’écoutais le bruit doux du ronronnement qui sonnait l’heure de nos ébats. Tu m’as manqué. À force de te voir tous les jours, jamais je n’aurais imaginé qu’on m’ôterait la permission de te retrouver. De venir te voir. Je ne mesurais pas l’importance que tu avais dans ma vie. Ou si j’en mesurais l’importance, c’était dans une sorte d’insouciance qui soudain a cessé. Très vite, j’ai été pris de vertige, d’un curieux manque, d’une profonde frustration. Tu étais là, tout près de moi, à quelques encablures de la maison, au bout du chemin forestier, et pourtant si absent. Tu m’as manqué.
Mais voilà que sonne désormais l’heure de nos retrouvailles. Dans quelques jours à peine, je serai autorisé à te revoir. Alors, j’attendrai patiemment, comme j’ai su le faire pendant deux mois. J’attendrai que souffle le vent de terre, je prendrai une grande bouffée d’iode, une bouffée réparatrice, et, gonflé de cette allégresse que toi seul sait me procurer, muni de ma JS que j’ai waxée hier avec la fébrilité d’un enfant ouvrant son cadeau d’anniversaire, je me jetterai, ivre de joie, dans tes bras.