C’est une victoire pour ceux qui espéraient et demandaient l’accès à la mer, mais le timing est serré. L’annonce est tombée il y a deux jours, et le 11 mai, c’est dans deux jours. Alors les maires ont-ils ouvert la mer, les préfets se sont-ils pressé, les surfeurs vont-ils pouvoir surfer ? Rien n’est moins sûr, mais faisons le point sur l’ensemble des côtes françaises.
HAUTS-DE FRANCE ET NORMANDIE
Dans le Calvados, Ouest France explique qu’il y a les maires pressés et ceux qui temporisent. En Seine-Maritime on promet que les plages seront dynamiques, mais peut être pas tout de suite, car les maires demandent un cadre réglementaire, et attendent des réponses définitives dans une dizaine de jours.
Ça bouge plus vite chez les maires de la Manche,notamment à Siouville où le Cotentin surf club était présent à la réunion de crise. Le maire explique avoir préparé un argumentaire, les conditions de réouverture, et précise que les habitants du Calvados ou de Paris ne pourront pas venir surfer car venant de plus de 100 km.
BRETAGNE
« Lundi matin, les plages restent fermées » dit la préfète d’Ille-et-Vilaine qui demande un cahier des charges strict, avec sens d’entrée et de sortie de la plage, mobilisation de la police municipale… Mais ça peut se régler en un jour ou deux, estime heureusement la préfète.
A la préfecture des Côtes-d’Armor, on attend la parution du décret ministériel pour en savoir plus et disposer d’un cadre réglementaire. Mais on travaille avec les maires par anticipation.
En Loire-Atlantique, on sait que les maires de Saint-Nazaire et Saint-Brevin ont déjà sollicité le préfet pour obtenir le droit d’ouvrir leur plages dès lundi.
« Un certain nombre de maires m’ont fait part de leur intention de demander une dérogation », a indiqué le préfet de Vendée. A Longeville-sur-mer, après deux réunions on étudie encore un plan qui doit permettre une ouverture progressive des plages dites « actives », donc sans position statique, bronzage et regroupements.
NOUVELLE-AQUITAINE
En Charente-Maritime on a beaucoup parlé du maire de Saint-Pierre d’Oléron et de son arrêté municipal pour ouvrir les plages dès le 11 mai prochain. D’après le préfet ce n’est pas légal et il doit attendre son autorisation. Jusqu’à quand ?
Les plages de Gironde pourront rouvrir à certaines conditions dès le week-end du 16 mai dit la préfète. Pour cela le maire doit présenter un dossier où il détaille l’organisation qu’il mettra en oeuvre. A priori tous les maires sauf uns sont en faveur de la réouverture.
Le président de l’Association des Maires des Landes a rencontré la préfète pour demander l’accès au littoral pour pratiquer une activité physique individuelle et dynamique. Mais celle-ci aimerait se donner une semaine pour décider d’un plan cohérent avec les départements voisins…
Dans les Pyrénées-Atlantiques, une réunion préfet-maires était prévue pour samedi, dans le but d’adopter une vision collégiale évitant un rush dans tel ou tel secteur. Les élus du 64 voudraient finaliser un document mardi pour ouvrir les plages jeudi.
Le Préfet de Région PACA organisait aujourd’hui samedi une réunion avec les préfets de l’ensemble de l’arc méditerranéen pour faire le point sur les remontées et les solutions qui existent.
Pour citer deux extrêmes on a d’un coté le maire de Cannes qui a déjà fait une demande de levée de l’interdiction de la pratique de sports individuels en mer, et de l’autre un nouvel arrêté préfectoral pour interdire l’accès aux plages du Var jusqu’au 1er juin !
OUTRE-MER
Pas vraiment favorisée ces dernières années, la Réunion sera curieusement le premier département français à rouvrir ses plages aux activités sportives. Son préfet a annoncé qu’à partir du 11 mai, l’accès aux plages est autorisé notamment pour les sports nautiques. Dans le même temps il lance un appel à la prudence pour cause de risque requin élevé, donc tout n’est pas gagné, mais cela limitera l’action des hélicoptères…
En Guadeloupe la maire de la ville du Moule a rappelé le caractère essentiel de l’accès à la mer et de la pratique du surf. En Martinique on se dit que c’est le dernier week-end sans plage, mais les maires doivent encore convaincre le préfet de libérer les plages.
CONCLUSION
Le surf c’est « à partir de lundi », mais pas forcément lundi si les surfeurs ne continuent pas à se mobiliser pour encourager les responsables politiques à aller de l’avant.
Et désolé si on a raté une info, mais c’était assez dur de mentionner les 883 communes maritimes du littoral français.
Alors râlez dans les commentaires si vous voulez, mais surtout partagez vos infos avec la communauté. Surtout si vous avez des idées pour faire avancer les dossiers auprès des maires et des préfets !
ah oui mais je ne parlais pas de ce commentaire-là mais de celui qui a été censuré alors qu’il ne contenais aucun propos injurieux, raciste ou haineux!
C’est un peu ridicule et très frustrant de maintenir les restrictions quelques jours de plus pour se laisser le temps de mettre un plan en place.
Comme si en 2 mois de confinement ils n’avaient pas eu le temps de prévoir. Je ne vais pas braver cette prolongation d’interdit même si elle est stupide, je me rattraperai au vote des municipales :).
C’est maintenant le moment de rouvrir les plages et adapter les règles en fonctions des comportements. Quand les touristes arriveront massivement, il sera trop tard.
ah oui mais je ne parlais pas de ce commentaire-là mais de celui qui a été censuré alors qu’il ne contenais aucun propos injurieux, raciste ou haineux!
Pour qu’on puisse « râler dans les commentaires » comme vous dîtes, il faudrait que ces derniers ne soient pas censurés 😉
C’est un peu ridicule et très frustrant de maintenir les restrictions quelques jours de plus pour se laisser le temps de mettre un plan en place.
Comme si en 2 mois de confinement ils n’avaient pas eu le temps de prévoir. Je ne vais pas braver cette prolongation d’interdit même si elle est stupide, je me rattraperai au vote des municipales :).
C’est maintenant le moment de rouvrir les plages et adapter les règles en fonctions des comportements. Quand les touristes arriveront massivement, il sera trop tard.