Depuis une cinquantaine d’années environ, le noyau de nos planches n’a que peu évolué et se résume à un choix entre PU et EPS, ou Polyester vs Epoxy s’agissant de la stratification de ces pains. Varial Surf Technology entend bien faire bouger les choses et placer ses pains de mousse Varial Foam en outsider.
Derrière Varial, on trouve Edison Conner et Parker Borneman, deux amis de longue date et ingénieurs en matériaux de formation. Avant d’aboutir à ce nouveau pain de mousse, ils déposent en 2011 un premier brevet de planche utilisant un noyau en nid d’abeilles formé avec de l’aluminium ; une technologie inspirée de l’aéronautique. Ambitieux, trop probablement, ce “pain qui n’en est plus un” ne prend pas réellement. Mais les deux jeunes entrepreneurs tapent dans l’oeil de Jeff “Doc” Lausch, le shaper californien de Surf Prescriptions. Le Doc décide d’exploiter leur connaissance dans les matériaux pour développer une nouvelle mousse, de nouveau en piochant dans les technologies venues du ciel, de l’aérospatiale.
Plus légère de 25 % et 20 % plus résistante que les mousses traditionnelles d’après Varial, cette nouvelle formule permet en outre de produire des pains sans latte, ni autre tige de carbone pour rigidifier l’ensemble. Offrant une densité plus élevée et mieux répartie que sur des pains normaux, la mousse Varial Foam serait plus réactive sous les pieds du surfeur. Pour les shapers, ce type de mousse serait aussi plus facile à travailler avec une qualité de mousse plus régulière en production. Et plus besoin de trancher entre polyester et époxy, les deux pouvant être utilisés pour la stratification. Enfin, la Varial Foam serait également plus résistante aux UV, évitant de jaunir avec le temps.
On ne doute pas un instant que les pains de mousse Varial soient performants si Doc Lausch les utilise dans sa salle de shape. Le plus compliqué pour Varial sera d’arriver à percer sur un marché des pains de mousse où peu de concurrence règne. Depuis la fermeture soudaine de Clark Foam en 2005, quelques fabricants seulement se partagent le marché, en partie de façon géographique (US Blanks, Surfblanks…). Varial devra compter sur plus de soutiens, comme par exemple des surfeurs célèbres optant pour cette technologie, pour que la mousse se vende “comme des petits pains”.
C’est de la mousse ou du nid d’abeille Alu ? Pas la même chose et le même prix.
nouvelle mousse ,c’est bien.
quel est le degré de pollution et quel impact sur l’environnement en cas de déversement accidentel(bris de planche dans les rochers)