Paris 2024 : 5 territoires officiellement candidats
Biarritz et les Landes ne présenteront finalement pas une candidature commune. Chacun sera de son côté.
16/07/2019 par Marc-Antoine Guet
Paris 2024 a clos, hier à minuit, son appel à candidatures pour le site appelé à accueillir les compétitions de surf dans le cadre des Jeux de Paris 2024. 5 territoires se sont officiellement portés candidats. Il s’agit (par ordre alphabétique) de :
– Biarritz
– La communauté de communes du Pays Bigouden Sud (La Torche)
– Le département des Landes (Hossegor, Capbreton et Seignosse)
– Lacanau, Bordeaux Métropole
– La Polynésie française
Contrairement à ce qui a été évoqué récemment, Tahiti ne part pas forcément avec une longueur d’avance. Joint par téléphone cet après-midi, Jean-Luc Arassus, président de la Fédération française de surf (et élevé au grade de chevalier de la Légion d’honneur samedi dernier) l’a confirmé.
« Aujourd’hui il n’y a aucun choix de fait. Tous les candidats partent sur la même ligne de départ. Tahiti y compris. Chacun avec ses atouts et ses points faibles. Aujourd’hui, réjouissons nous qu’il y ai 5 candidats. C’est très positif. L’objectif principal c’est bien évidemment de rester aux J.O après 2024 et Paris aura une responsabilité très importante là-dedans ».
Biarrots, Bretons, Landais, Tahitiens et Girondins sont donc désormais tous alignés sur la même grille de départ.
Un site naturel pour les épreuves de surf
Le site retenu pour les compétitions de surf devra s’inscrire dans la vision deParis 2024pour des Jeux durables et responsables, et n’impliquera pas la construction de site de compétition pérenne. Paris 2024 a ainsi fait le choix d’une vague naturelle, la France disposant de nombreux sites reconnus pour la pratique du surf, en métropole comme en outre-mer.
Paris 2024 souhaite choisir un site offrant aux athlètes des conditions de compétition optimales, ainsi que les services associés. L’expérience du territoire dans l’accueil de compétitions de surf, les conditions météo, la qualité du plan d’eau et les conditions d’accueil des athlètes et des spectateurs feront partie des critères clefs identifiés par Paris 2024.
Le territoire retenu devra également proposer une célébration des Jeux Olympiques et Paralympiques avec le public, contribuer au développement du surf et maîtriser les impacts environnementaux dans l’accueil des compétitions.
Les prochaines étapes
Paris 2024 va maintenant procéder à la visite des cinq sites candidats durant l’été, afin de pouvoir les voir en configuration « réelle », au plus proche des conditions (météo, mer) dans lesquelles se tiendront les épreuves à l’été 2024. (On espère qu’ils auront le temps de surfer un peu toutes ces belles vagues). Puis, les territoires candidats devront adresser un dossier complet avant le 30 septembre 2019.
Le site des compétitions de surf devrait être choisi durant le premier semestre 2020, en attente de la validation définitive en décembre 2020 du surf par le CIO, comme nouveau sport inscrit au programme des Jeux de Paris en 2024.
Si le surf est définitivement confirmé au programme des Jeux de Paris en 2024, il présentera une épreuve féminine et une épreuve masculine de shortboard, comptant vingt-quatre athlètes chacune. Cette parité parfaite sera effective pour les quatre sports additionnels proposés par Paris 2024 (breaking, escalade, skateboard et donc surf), entérinés par la Session du CIO, le 25 juin dernier.
C’est réglo d’inclure Tahiti mais qui est dupe ? L’archipel est si loin de Paris…