Le titre olympique se jouera-t-il à Teahupoo dans du 3 mètres ? Possible… En mai dernier, Jean Luc Arrasus – président de la Fédération Française de Surf- se confiait à nos confrères de l’Équipe au sujet de Paris 2024 : « Il y a eu une forte mobilisation de l’ensemble des régions où il y a des vagues. Il ne faut pas non plus oublier l’Outre-Mer, qui a une carte à jouer. » Et il avait vu juste.
« Dès que le Comité Olympique International officialisera la compétition de surf aux JO 2024, dans les prochains jours, une procédure d’appel à candidatures pour le surf sera lancée auprès de toutes les collectivités nationales. La Polynésie française répondra avec enthousiasme à cet appel à candidatures. »
Après la validation par la session du CIO de notre proposition sur les sports additionnels (breaking, escalade, skateboard et surf), nous lançons un appel à candidatures pour choisir le site qui accueillera les compétitions de surf des Jeux
+ d'infos > https://t.co/2DxvC9R977 pic.twitter.com/tofeFGNnqK— Paris 2024 (@Paris2024) June 26, 2019
À ce jour, La Torche (Bretagne), Lacanau (Gironde), le Pays Basque – Sud Landes (Biarritz, Hossegor, Capbreton et Seignosse) et Sevran (région parisienne) ont déjà fait part ouvertement de leur envie d’accueillir les Jeux.
Le 11 juin dernier, Tony Estanguet affichait son désir de choisir un site naturel pour la compétition, écartant ainsi Sevran de la course. « Paris 2024 privilégiera une vague naturelle, la France disposant de nombreux sites reconnus pour la pratique du surf, en métropole sur la façade Atlantique ou en Outre-mer. » a confirmé un communiqué olympique publié hier.
Jusqu’au 15 juillet pour candidater !
La campagne de candidatures se déroule en deux temps. Du 26 juin au 15 juillet, les sites peuvent envoyer un pré-dossier de candidature. Les caractéristiques sportives et techniques, l’engagement des territoires et le potentiel touristique seront particulièrement étudiés.
Pourquoi le 15 juillet ? Parce que les organisateurs de Paris 2024 souhaitent « anticiper ce calendrier et pouvoir visiter dès cet été les sites candidats afin de se projeter en configuration « réelle » et être ainsi au plus proche des conditions (mer, météo…) dans lesquelles se tiendraient les épreuves en 2024 » précise le récent communiqué olympique.
Passé mi-juillet, les sites s’étant déclarés candidats pourront faire campagne. La Bretagne ? Le Sud-Ouest ? Lacanau ? Peut-être Tahiti ? À eux maintenant de prouver qu’ils méritent d’accueillir le plus prestigieux de tous les évènements sportifs.
Photo à la une : Teahupoo par Kirstin Scholtz pour la WSL
