Dire que Jeremy Flores n’était pas sûr de vouloir aller à Teahupo’o et encore moins d’y surfer. Dire qu’il aurait pu passer à côté de ça. Cette nuit, le Français a remporté la seconde épreuve World Tour de sa carrière sur une de ses vagues préférées, en disposant en finale du tenant du titre Gabriel Medina. La dernière journée du Billabong Pro Tahiti nous a donc réservé un superbe final, délivrant avec parcimonie ses tubes à fort potentiel, malgré le vent omniprésent. Il ne fallait donc pas laisser passer les occasions pour espérer rester en vie. Ce que n’a pas fait Filipe Toledo, premier éliminé du jour, auteur d’une copie vierge. Le Brésilien ne doublera donc pas son compatriote Adriano de Souza au classement général. Ce dernier reste même leader puisqu’Owen Wright, l’autre surfeur à le menacer, échoue en demi-finale, une marche avant d’avoir les points nécessaires pour endosser le lycra jaune de leader.
Entre habitués
Plus que de classement général, il était d’abord question de savoir qui allait inscrire son nom au palmarès de la prestigieuse compétition tahitienne. Et au stade des quarts de finale, à part le toujours surprenant rookie Italo Ferreira (battu par Wright), on retrouvait les suspects habituels et surtout cette série Flores/Slater qui nous rappelait de bons souvenirs. Celui de 2007 quand le Français dominait ici même le King pour la première fois de sa carrière. Cette année, la victoire serrée du surfeur de la Réunion lui ouvrait les portes des demies, un niveau qu’il retrouvait pour la deuxième fois de la saison après Fidji. Là, CJ Hobgood, infatigable chargeur et lauréat du trophée Andy Irons, ne faisait pas le poids et Jérémy s’offrait une finale (la première depuis sa victoire à Pipe en 2010) face à un Gabriel Medina ressuscité. Le champion du Monde, combatif comme à ses plus belles heures de l’an passé, laissait finalement le Tricolore prendre la main en scorant le premier ce qui restera la meilleure vague du heat (9,87 pts). Sélectif, le Français, toujours casqué, ne foulera la wax que pour ajouter un back-up à 7 pts à son total. Loin derrière, Medina ne s’en sortira pas.
Quel come-back pour Jérémy Florès après sa blessure au visage en freesurf en Indonésie. Une victoire qui le propulse au septième rang mondial d’un classement très serré et indécis dans lequel le Français aura son mot à dire. Car, au-delà du succès d’hier, Jérémy a assuré de très belles perfs en début de saison, avant de manquer J-Bay. Le guerrier est plus que jamais de retour aux affaires !
Highlights
Les résultats
Le classement général
Prochain rendez-vous pour l’élite de la WSL du 9 au 20 septembre pour le Hurley Pro Trestles (Californie).
Gaby n’a jamais gagné Pipeline
Pipe masters? Gaby? faudrait pas mettre la charrue avant les boeufs non plus…
Bonjour,
J’ai consulté les derviches tourneurs, les fakirs, les mages, les sorciers mexicains, les gri-gri africains, les sourciers aux noisetiers, les vaudous, les rebouteux landais, les ases, Poseidon et caetera… Il semblerait que la commotion cérébrale de Jérémy va le propulser vers le graal du surf. Félicitations.
Sans compter que les surfeurs qui ont réalisé le doublé Tahiti Pro + Pipe Masters ne dovent pas être très nombreux, je pense à Kelly, Gaby, AI, Kieren (Tahiti encore en WQS) . Ca en fait 5 à mon compteur mais je n’ai pas vérifié le palmarès…
ça valait le coup de resté réveillé… MAGIQUE !!!
la vente de shorties va monter en flèche avec un ambassadeur comme Slater.
Bravo à Mimi, un des meilleurs tuberider.
Belle action de sensibilisation des dangers en mer, je pense que la vente des casques va monter en flèche avec un ambassadeur comme Florès.
Serein, technique,sélectif et magistrale avec comme client slater puis medina entre autres.
Tout simplement fière pour le surf français et pour les réunionnais.
Bravo, bravo Jeremy et vivement hossegor, cette année c’est pour toi….