C’est une histoire qui n’aurait pu exister il y a 10 ans : celle d’un surfeur de Dubaï qui a appris le surf dans une piscine à vagues et a voulu se frotter la semaine dernière à l’une des spots de surf les plus sauvages de la planète : Mullaghmore, en Irlande.
Car Mo Rahma est de Dubaï. Il a appris le surf dans la Wadi Wavepool de Al-Ain où, entre les frais de déplacement, l’entrée du parc et la session, chaque vague même ratée lui coûtait environ 10$. Mais celui qui se revendique comme pro surfeur (malgré un niveau plus que moyen) sur son propre site web www.morahma.com a eu la folie des grandeurs et s’est mis en tête de charger Mullaghmore Head lors du gros swell qui a touché l’Europe cette semaine.
Poids de la combi, pieds dans les straps ou tout simplement inexpérience : toujours est-il que son drop hasardeux s’est terminé en une boîte impressionnante qui a dû lui faire regretter son choix et son homespot. Saluons quand même le courage de Mo pour s’être jetés dans une vague où la plupart d’entre nous n’aurions jamais voulu nous retrouver. Et voyons le bon côté des choses : sa tôle est nominée pour le 2017 TAG Heuer Wipeout of the Year, Mo n’a donc pas tout perdu.
En tout cas la notion d’Ego des surfeurs,qui plus est professionnels, n’a jamais été aussi vraie! Heureusement que l’océan est toujours là, car c’est bien là qu’est la différence avec ces vagues artifimierde…..
Du grand n’importe quoi, que le mec apprenne d’abord à faire un roller, et le pire c’est que des marques comme Rip-Curl sponsorise des mecs comme ça ! Sérieux le milieu du surf et le surf buisness devient à Gerber !
le cake par excellence