Rendez vous fût pris avec quelques irréductible et courageux Riders locaux sur le home spot du moment à11:00. Pierre Mesnage de La Rochelle (TEAM UWL), Charly Quivront (TEAM VOLCOM Junior) Ismaël Guilliorit (président emblématique de Vagdespoir – NDLR: Handi-Glisse) et Volo Pertsowsky de l'Ile d'Oléron (Ecole de Surf Take off). Les conditions extérieurs étaient difficile : température entre – 2 ° et + 2° dans l'apres midi ! température de l'eau à 14° vent d'est Off Shore soutenu de 15 à 20 noeuds, 12/13 secondes de période, pleine mer à 16:00 avec un coef de 94 et une houle annoncée de 1,20 à 1,50.Toutes les conditions réunies pour une belle session. Des gauches à n'en plus finir. Un peu faiblarde sur le début, la houle a commencé à grossir vers 12:00 ! La surprise fût de taille, les 1,2/1,50 prévu se transformèrent vite en un beau 2 mètres tubulaire avec de belles cavernes en série. Pierre et Charly ont très vite commencé à faire de petits airs et quelques barrels. Très vite Volo prit les plus belles bombes de la session, aussi bien en backside qu'en Frontside, laissant sur place tous les autres riders, prenant des 10/10 tant la qualité du surf et des vagues était là. Il a poussé le vice jusqu'à prendre un double Barrel sur LA vague de la session. Volo, surnommé depuis Volo BBR (Barrel Bomb Rider). Ismaël, lui, a eu beaucoup de courage, car rare longboardeur à l'eau avec sa 9”, il a prit de très belles gauches frisant le Barrel.Une très belle session pour ce jour symbolique du 12 12 12, quelque part sur les côtes de la Charente Maritime.Texte et photos : Xavier Renaudin
14/12/2012
C'était il y a 10 ans jour pour jour. Le 22 novembre 2002, trois équipages de tow-in français se lançaient pour la première fois à l'assaut de la vague de Belharra lors d'un swell monstrueux, qui avait eu raison 3 jours plus tôt du cargo Prestige.Ignorant le drame en train de se jouer au large des côtes espagnoles, les équipages de surfeurs, composés de Peyo Lizarazu/Max Larretche, Michel Larronde/Vincent Lartizien et Fred Basse/Yan Benetrix osaient enfin affronter ce joyau du Pays Basque, souvent observé depuis la corniche, mais jamais surfé.Malgré un plan d'eau haché par le vent, ces 6 surfeurs allaient pendant 1h30 redéfinir le surf de gros européen, et marquer une des plus belles pages du surf français.La session aura de nombreuses retombées dans la presse, dont une double-page dans Paris Match, et fera la couverture du Surf Session de janvier 2003 (voir image). Le 17 mars 2003, Belharra se réveillera de nouveau, cette fois plus grosse et plus propre que lors de la première session, et fera définitivement rentrer le spot basque, s'il en était encore besoin, dans la liste des meilleurs spots de gros de la planète [VOIR VIDÉO].C'est le 23 novembre 2009 que Belharra réellement marché pour la dernière fois, et Surf Session était au line-up pour immortaliser la session [VOIR VIDÉO]. Depuis, tout le monde attend impatiemment le prochain réveil de la “bête”.Retrouvez les photos du reportage de la session de novembre 2002, et les témoignages des protagonistes de cette session historique :Témoignages :Vincent Lartizien : “Ce spot, c'est Peyo Lizarazu qui nous l'avait montré. l'honneur de surfer la première vague sur ce reef jamais ridé auparavant lui revenait donc légitimement. Mais il arrivait d'Angleterre, il était un peu en retard, pas encore prêt à 100% quand nous sommes arrivés sur zone, et il nous a donné le feu vert pour se lancer. Étant donné notre expérience dans le surf tracté avec Michel Larronde, c'était à nous d'ouvrir les hostilités. [---] Lors de cette session, on a tous franchi un cap, comme si c'était vraiment la première fois qu'on faisait du tow-in en France. Pour la première fois on a réussi à scorer des vagues importantes dans les Hawaiiens qui te disent que t'es chez eux”.Michel Larronde : “L'approche était incroyable. J'ai halluciné.J'ai vu des Jaws énormes, mais là c'était une autre dimension. Un tel mur d'eau dans une étendue aussi vaste, je sais pas si j'en ai vu à Hawaii”.Peyo Lizarazu, alors étudiant en Angleterre : “Depuis que je m'étais mis au tow-in 4 ans avant, j'observais cette vague depuis la fenêtre de chez moi à Ciboure, chaque fois qu'elle pétait. Plusieurs fois par an. Et elle était devenue un rêve... [---] Cette session est sans façon une étape essentielle de ma vie. Il fallait que je surfe cette vague. Aujourd'hui c'est fait. Je vais mettre un peu de temps avant de redescendre de là-bas, tant l'émotion est forte. Mais je me sens bien. Je peux repartir étudier sans problèmes”.Max Larretche : “L'écume à Belharra, c'est facilement le double d'un très gros Guéthary. Si tu tombes c'est pas bon. Il y a plus de quinze mètres de fond, et le bouillon parcourt bien 400m avant de mourir en eaux profondes. Donc pour remonter à la surface il en faut du temps !”Fred Basse : “On avait vu la vague depuis la côte, le matin. On s'attendait à du 6m. Quand on est partis, on était excités mais encore assez détendus. [---] On ne voyait pas encore la vague de Belharra... jusqu'à ce qu'une série déferle quand on est arrivés sur zone. Soudainement on a compris que c'était une autre histoire.”Yan Benetrix, décrivant la vague de la séquence : “Cette vague, je l'ai vue arriver de loin et tout s'est enchaîné parfaitement. Tous les autres avaient pris des vagues et étaient remontés et je sentais que c'était mon tour. J'ai lâché dans le bon timing et à cet instant précis, comme par magie, le soleil s'est dégagé le vent est tombé. C'était un tableau parfait. J'ai ressenti ça comme un signe, comme un autre cadeau que la nature m'offrait quelques jours après la naissance de mon fils. Quand je suis remonté, tous les gars criaient son prénom. Je n'ai jamais ressenti une telle émotion. Dans le surf je n'ai jamais vraiment cherché à me mettre en avant médiatiquement. Mais cette vague historique est une fierté personnelle. [--–]”
22/11/2012
Qui a dit que l'été n'avait pas son lot de swells solides ? Vendredi 3 aout, le sud ouest a été touché par une houle généreuse que tout le monde attendait depuis le début de la semaine. Résultat, une session magique à Hossegor sur le fameux spot de la Gravière, suivie par deux jours de surf parfaits qui auront rassasié tous les amateurs de barrels en manque de sensations fortes. A l'eau, on retrouve notamment ce matin là Marc Lacomare, Edouard Delpero et Leo Fioravanti. Retour en images et en vidéo sur une matinée au creux du tube.Photos : Antoine Justes
05/08/2012
Jeremy Flores, Patrick Beven et Alain Riou viennent de débarquer à la Réunion pour une petite semaine après un trip en Namibie. Leur arrivée a coïncidé avec celle d'un swell solide de 3,50/4m donnant des séries de 2m50 à 3m sur le spot du brisant à l'Etang Salé. Des conditions pas évidentes, un fort vent cross shore venant perturber le plan d'eau et les vagues. Bilan : de gros drops pour tout le monde, de jolis barrels frontside pour Alain Riou, et une planche cassée pour Jeremy Flores et le local David Grainville (voir photo).On attend maintenant le clip avec impatience...Photos : Laurent Capmas.
13/07/2012
Il n'est jamais trop tard pour relayer le travail de Marine Layer Productions, véritable boîte à images sur les traces du prodige californien.Dans ce clip (sorti il y a quelques semaines, mais que l'on ne résiste finalement pas à faire partager, même si la vidéo n'est dispo sur sur son blog), on y retrouve un Dane Reynolds tout autant explosif dans les airs que détendu et stylé dans le tube et les carves.Peignant un surf toujours plus novateur et libéré, ce clip réalisé sur le spot de Emma Wood à Ventura (Californie) nous rappelle que Dane est un des meilleurs ambassadeurs actuels de notre sport. Même Kelly y est allé de son commentaire flatteur sur Twitter. Que demande le peuple ?Retrouvez la vidéo directement sur le blog de Dane, Marine Layer Productions (son titre : emma wood is killing me / sitting off the horn)
09/07/2012
En cette période, l'océan s'amuse à nous envoyer des swells uniquement le samedi, après un dernier week end bien chargé, une bonne matinée de plus était prévue ce samedi. Seul bémol, le vent. Sensé tourné aux alentours de 11h, il ne fallait pas loupé la session du matin et c'est dans cet esprit que beaucoup de surfeurs et bodyboardeurs dont Vincent Duvignac, Edouard Delpero, Pierre Louis Costes, les frères Cloarec, Damien Chaudoy, Romain Laulhé se sont retrouvés à marée basse sur Hossegor.Au menu, des vagues bien chargées d'environ 2m, une houle pas calée sur un banc de sable sensé marcher à marée haute, mais tant pis, il fallait s'y coller pour en profiter quitte à ramasser. Et pour cela, tout le monde en a pris pour son grade avec une quantité impressionnante de planches retrouvées en 2 mais c'est Edouard Delpero qui a donné l'exemple avec pas moins de 2 boards cassées en seulement 3 vagues surfées et qui finira la matinée avec une planche de Vincent. Pour ce qui est des bombes, il y en avait, malgré la difficulté du placement à l'eau, et c'est à Pierre Louis Costes, champion du monde IBA en titre, que revient une des palmes du jour avec un barrel tout simplement hallucinant sorti avec le souffle.Photos Antoine Justes
01/07/2012
Les deux surfeurs du Tour Jordy Smith et Julian Wilson ont débarqué à la Réunion il y a 3 jours pour le tournage d'une vidéo. Si les conditions n'ont pas été exceptionnelles, ils ont quand même trouvé hier de quoi s'envoyer en l'air sur le spot de St Pierre. Ils ont partagé le line-up avec Romain Cloitre et Max Huscenot, fraîchement rentrés de France, et Tristan Guilbaud qui continue de passer du bon temps à la Run loin de sa Vendée natale. Laurent Capmas était sur place pour prendre quelques clichés de cette session qui s'est plus jouée dans les airs que sur la vague. On attend maintenant la suite, et le clip.Jordy Smith était déjà venu à la Réunion il y a 3 ans pour le tournage d'une des séquences phares de Modern Collective, le film événement de Kai Neville. Julian Wilson, lui, est bien en jambes après avoir scoré un des swells les plus parfaits de l'année le week-end dernier sur la Gold Coast australienne.
20/06/2012
Best-Of, publié le 7 juin : Avec le Fidji Pro et ses “pumping waves” de Cloudbreak, tous les surfeurs de la Réunion et du monde entier sont en éveil.Un solide swell de plus de 3 mètres est annoncé sur l'île. Même si certains reefs fonctionnent du côté de St-leu, il faudra attendre le milieu de l'après-midi que le vent se calme un peu pour enfin se mettre à l'eau.Certaines séries saturent, mais il en faut plus pour décourager Kieran Bulard, Hugo Dubosc, Arthur Del Bernard. Ces derniers ont fait découvrir au Vendéen Tristan Guilbaud la joie des reefs réunionnais. Tout le petit crew est ensuite rapidement rejoint par Raphaël Aymé et Charly Chapelet.Malgré un vent offshore qui ralentit la section de barrel, ça reste très rapide ! Le reef est à fleur d'eau, ce qui oblige même les locaux à opter pour le casque. Dans ces conditions, Hugo brise sa planche et manque in-extremis de perdre sa GoPro par la même occasion. Il revient tout de même à la charge en empruntant une board à Tristan.Malgré quelques solides close-outs, toute l'équipe débouchera de bons gros tuyaux, plus particulièrement Kieran, et ça jusqu'au coucher du soleil...Texte et photos : Rafael FredefonTristan Guilbaud
07/06/2012
C'est bien connu : le mercredi, c'est le jour des enfants. Le 16 mai dernier, le gratin du surf français s'est donné rendez-vous sur un spot d'Hossegor aussi connu que capricieux pour profiter d'un swell parfait de printemps. Et tous se sont éclatés comme des gosses. A chacun son centre aéré...Photos : Antoine Justes - Nicolas Breluzeau - Guillaume Arriteta> PLUS DE PHOTOS : LA PERFECTION LANDAISE, PART 1> VIDÉO : LA SESSION PAR ARITZ ARANBURU
20/05/2012
Tout le monde l'attendait. Un jour isolé, de la houle, un vent offshore du matin au soir et le beau temps. Après maint cheking, tous les regards se sont finalement tournés vers un beach break bien connu d'Hossegor qui a attiré une grande partie des surfeurs européens venus se partager les jolis tuyaux qui ont déroulés jusqu'à la tombée de la nuit. De la taille, il y en avait avec un joli 2m sur les séries, le seul bémol étant le manque de fréquence, avec régulièrement de longues attentes entre deux sets. Mais qui irait s'en plaindre après les derniers mois calamiteux qui viennent de s'écouler.De grands noms se sont retrouvés en début d'après-midi dont les habitués Benjamin Sanchis, Fred Robin, Patrick Beven, Kevin Olsen, Rudy Marechal, le basque Aritz Aramburu. Pauline Ado, tout juste rentrée du Brésil après un joli quart de finale n'a pas non plus hésité à se mettre à l'eau tout, tout comme les Réunionnais Adrien Toyon, Medi Veminardi ou encore Damien Chaudoy.Photos Antoine Justes
18/05/2012
Voilà près de un mois que la pluie sévit sur nos côtes et que les bonnes vagues sont absentes. Même si les acharnés ne voient pas leur rythme surf diminué, la plupart se retrouvent contraints d'attendre de bonnes conditions avant de reprendre la voie de l'océan, et pour certains cela fait même plusieurs semaines que la combinaison sèche dans un coin de l'appartement.Autant dire que vendredi dernier tout le monde était aux aguets pour une journée qui s'annonçait en partie ensoleillée, mais qui aura surtout vu le retour de bonnes conditions qui se poursuivront même jusqu'au lendemain. Entre la Côte Basque et les Landes, nombreux ont été ceux qui ont voulu en profiter. On comptait notamment la présence de Pauline Ado, Medi Veminardi, Jean-Seb Estienne, Rudy Marechal, Fabrice Gelez ou encore Thomas La Fonta et Maxime Comet.Photos par Antoine Justes et Jeff Ruiz
30/04/2012