Le Billabong Pipe Masters a beau être en stand-by depuis maintenant 5 jours, il y a quand même de quoi surfer sur le North Shore. On est loin des swells habituels de décembre, mais les riders encore présents trouvent de quoi s'éclater.Côté Frenchies, Yannick et Patrick Beven ont débarqué il y a quelques jours pour rejoindre leur pote Jérémy Flores. Au programme : entraînement, free surf à Rocky Point et Pupukea et même vidéo pour Jérémy, complètement "accro" à une caméra étanche qu'il ne quitte plus pendant ses sessions. On attend avec impatience de voir les images.Le Guadeloupéen Charly Martin est lui aussi arrivé il y a quelques jours mais s'est ouvert le pied dès sa première session. Il devra attendre 4 ou 5 jours avant de pouvoir retourner à l'eau.Dane Reynolds s'est quant à lui blessé au genou, l'empêchant également de surfer pendant ces derniers jours. Il a testé aujourd'hui une genouillère que lui a prêté Patrick Beven. En espérant que ce soit suffisant pour assurer au Pipe.Après 5 jours "off", la compétition pourrait reprendre dès aujourd'hui avec l'arrivée d'un nouveau swell… Réponse ce soit vers 19h heure française. Rejoignez Surf Session sur Twitter pour être tenus au courant du lancement de l'épreuve.Photos : Sylvain Cazenave. Cliquez sur une des images pour lancer le diaporama.
15/12/2010
La Réunion était "on fire" la semaine dernière : un joli swell de près de 2,5m est venu bombarder les spots comme St Leu et la Tortue, de quoi contenter les surfeurs du coin après 6 semaines de flat, et accueillir comme il se doit les surfeurs et surfeuses du circuit WQS de retour sur l'île…Sans surprise, la perfection de St Leu a attiré une bonne partie des surfeurs de l'île, et on dénombrait près d'une cinquantaine de têtes au line-up le samedi matin. Et parmi elles, du beau monde comme Maxime Huscenot, Romain Cloitre, Hugo Savalli, Adrien Toyon, Kieran et Cannelle Bulard… La plupart n'étaient pas revenus sur l'île depuis des mois et, aux dires du photographe Raphael Fredefon, "ça déchirait franchement" et le niveau a sacrément augmenté chez les "Young Guns depuis l'année dernière.Tout ce petit monde est encore là pendant quelques semaines et devrait continuer de fracasser les spots tout en motivant la scène locale...Photos : Raphaël Fredefon.
14/12/2010
Au coeur de ce début de décembre plutôt flat, une belle houle longue de SW associée à des conditions anticycloniques glaciales et un vent de NE a offert quelques jours d'excellent surf sur la pointe bretonne. Malgré un froid polaire, la qualité de ces vagues tubulaires a surmotivé certains surfeurs comme Pierrot ''Megot'' Abiven et Thomas "Jonkio" Joncour, fraichement rentré du Mexique, troquant direct son boardshort contre une armure de neoprene...Photos : Laurent Nevarez
11/12/2010
Jolie session surprise hier du côté d'Anglet, où de jolies vagues avaient pointé le bout de leur nez en toute discrétion. Résultat : la plupart des surfeurs du coin sont passés à côté, réservant le plaisir d'en profiter aux plus observateurs et aguerris d'entre eux...A ce petit jeu, ce sont évidemment les habitués qui ont répondu présents, et ont pu profiter d'une session fun et sympathique sans avoir à batailler avec la foule habituelle...A l'eau : Txomin Sorraits, Rémi Mauriaud, Bruno Degert, Piment Elbert, Pimenta de Miranda...Photos : Lily Bruey
10/12/2010
Les surfeurs angloyes John Larcher, Timothée Creignou, Stéphane Iralour et quelques potes ont réalisé il y a quelques semaines le rêve de beaucoup de surfeurs : se faire un boat-trip aux Mentawaii. Pendant une dizaine de jours, ils ont sillonné les spots, surfant des vagues parfaites la plupart du temps seuls…En shortboard, longboard, single et même stand-up paddle, ils ont vécu le trip de façon intense, bénéficiant de jolies conditions pendant la plus grande partie de leur voyage.Un voyage malgré tout entaché par le tsunami qui a touché l'archipel, pendant leur trajet retour vers le port. Si la catastrophe a été évitée de justesse pour les Français, elle a probablement touché des locaux et des surfeurs côtoyés quelques jours ou quelques heures plus tôt… John et Tim reviennent pour nous sur leur voyage, en rêvant déjà d'y retourner :"On est partis fin octobre entre potes, pour une dizaine de jours dans l'archipel. On a été chanceux puisqu'on a eu des vagues tous les jours : 1,5/2m, parfois un peu plus. Au début, on a surtout surfé un spot peu connu au sud qui marchait bien par petite houle. Le spot n'avait pas de nom et on a eu le privilège de le nommer : Fourass (du surnom de l'un des gars du bateau, no comment, ndlr). Le capitaine du bateau a même rentré ce nom dans son GPS ! C'est un pic droite/gauche parfait, qui casse près du bord avec une lèvre qui jette vraiment en avant… On a surfé cette vague tous seuls entre potes pendant 3 jours, en se mettant barrel sur barrel! Stéphane (Iralour) s'est mis des tubes en SUP, pagaie dans la paroi avec la lèvre qui jetait un mètre devant lui ! Le meilleur souvenir du trip…Après 3 jours sur place, on a du décoller parce qu'on avait RÉSERVÉ la vague de Macaroni's. C'est obligatoire depuis quelques semaines : tu réserves la vague pour 2 ou 3 heures, mais ça ne veut même pas dire que tu es tout seul au pic, parce qu'il y a aussi les surfeurs du surfcamp et des autres bateaux et on peut se retrouver 15 ou 20 à l'eau…Après, on est allés à Lance's Right, et là c'est l'hallu, la vague parfaite : ronde, bien tendue, eau cristalline… Il y avait des Australiens au pic qui avaient l'air de très bien connaître la vague et qui surfaient comme personne sur le spot, en se calant des barrels sur la vague de A à Z. Mais attention : il n'y a pas d'eau, tu peux te faire bien gifler. J'ai (John) pris un énorme "but" sur la première vague, et me suis retrouvé sur le reef avec de l'eau aux genoux, avant de ramasser tout le set sur la "tronche"."Tim a du se faire 20 à 25 tubes dans la journée avec son single".Ensuite, on est allés à Bank Vault. On est arrivés un matin, il n'y avait personne dans l'eau, des vagues de 2/2,5m mais pas de repères au line-up donc dur de se placer. Mais c'est une vague très dure qui sectionne et qui est délicate à surfer. On y est entrés à 4 et je (John) suis parti avec ma 5'11" avec le soleil dans la tête et carrément trop à l'intérieur. J'ai accéléré pour passer mais c'était vraiment tendu. Heureusement, il y a assez d'eau à Bank Vault. Le lendemain, on l'a eu à nouveau parfait le matin à 2m. Puis Tim et Stéphane y sont retournés et ont eu un truc "magiquissime" pendant une demi-heure : barrels du fond jusqu'au bord, des couleurs splendides. Je pense que Tim a du se faire 20 à 25 tubes dans la journée avec son single…On a eu une chance inouïe pendant ce trip parce qu'on a croisé très peu de bateaux. On était entre nous au line-up les ¾ du temps, sur certaines des vagues les plus parfaites de la planète.RENCONTRES La baie où déroulait "Fourass" est le plus bel endroit qu'on n'ait jamais vu. Il y a un tout petit village avec quelques maisons et rien autour. Un jour sans vagues, on y était allés et Jon avait prêté son SUP à un Indo, qui s'est balladé avec son fiston d'un an et demi dans le lagon sans tomber. C'est aussi pour ça que la vague nous a marqué : il y avait une vraie intensité autour de l'endroit. On a pourtant pas mal voyagé, mais ce voyage était vraiment à part : tu prenais un tube, tu remontais le pic et tu voyais tes potes faire la même, etc."Jon avait prêté son SUP à un Indo, qui s'est balladé avec son fiston d'un an et demi dans le lagon sans tomber"LE TSUNAMI : Le dernier jour du trip, on était à Bank Vault. On est repartis vers le port de Padang vers 19 h. Le séisme a eu lieu à 21h, mais on était derrière les îles et on commençait à rentrer dans le canal où il y a beaucoup d'eau. On était dans le bateau, il y avait une bonne tempête et ça remuait bien… A 3 heures du mat', certains de nos potes s'accrochaient au pied du lit pour ne pas voler.C'est en arrivant le lendemain matin au port de Padang qu'on a été mis au courant d'un séisme de 7,7 de magnitude sur l'île de Sikapap. On y était 2 jours avant parce qu'un de nos potes avait besoin de voir un médecin. On avait vu les habitants venir nous voir dans leurs pirogues en bois, les gamins à poil, on a parlé avec toutes les familles… Et là au port, on nous raconte que deux bateaux se sont entrechoqués et ont explosé à Macaronis. On est tombés de haut sur le moment, mais ça n'avait pas l'air si grave que ça."3 ou 4 heures de plus sur place et on aurait été dedans…"Et au bout d'une heure, le bilan a commencé à sérieusement s'alourdir. Plusieurs heures plus tard, on arrive en transit à l'aéroport de Kuala Lumpur et on voit sur les écrans un bilan de 90 morts et 300 disparus. C'est là qu'on s'est rendus compte de la chance qu'on avait eu d'avoir quitté l'archipel à ce moment-là. 3 ou 4 heures de plus sur place et on aurait été dedans…Ca nous a quand même mis un choc, parce que ça a frappé l'île où on avait rencontré tous ces gens et qu'on ne sait pas ce qui leur est arrivé. Ce genre de choses te donne une vraie leçon de vie. On a pas mal relativisé de choses après tout ça et tu t'interdis de te plaindre si ta télé marche pas ou qu'il pleut pendant 2 semaines. Eux n'ont déjà rien, mais en plus se prennent ça en pleine tête… Sans parler des bateaux de surfeurs qu'on a croisé quand on a quitté l'archipel. Pendant le trip, ça énervait de croiser des bateaux, mais là tu ravales tes à priori et tu restes humble. Les Mentawaii c'est le paradis mais ça peut vite devenir l'enfer. Et pourtant on rêve déjà d'y retourner..."
07/12/2010
Petite session d'entraînement dans le Sud Landes samedi matin pour le récent double Champion de France Dimitri Ouvré.Alors que le soleil montrait enfin son visage après des jours de grêle et de neige, personne n'avait trouvé le courage d'affronter des températures basses et un vent glacial pour se mettre à l'eau, sauf Dimitri. Petites conditions et peu de barrels mais de bons bowls pour continuer à s'entraîner : une belle preuve de la motivation du jeune surfeur originaire de St Barth...Photos : Antoine Justes
05/12/2010
Alors que la neige sème la panique en Métropole (sauf chez de nombreux kids qui voient là un bon moyen de louper l'école...), tout va bien du côté de l'île de la Réunion. Les pro surfeurs locaux Christophe Allary et Hugo Savalli ont posé leurs bagages à la maison pendant quelques semaines, histoire de se reposer et continuer à scorer tranquillement sur leurs home spots...Sur ces photos c'est le spot de la Jetée à St Pierre que les deux énervés maltraitent de bon matin. En parlant d'énervés, ça ne vous met pas les nerfs de voir ça, vous ?Photos : Laurent Capmas.Retrouvez la vidéo new-school de Christophe Allary tournée à la Réunion au printemps dernier, ainsi que l'actu d'Hugo Savalli sur son blog perso.
29/11/2010
Petite session abritée à Capbreton vendredi dernier. Le soleil a enfin daigné faire son apparition pendant quelques heures après des jours de pluie et de grisaille. L'occasion pour les surfeurs du coin de sortir de leurs terriers et scorer quelques vagues avant le retour du grain...A l'eau ce jour-là : Joan Duru, PV Laborde & Cie.
28/11/2010
La pluie et le froid ont beau être en train de saper le moral de nombreux métropolitains, il fait toujours aussi bon vivre sous le soleil, comme sur l'île de la Réunion.La preuve avec ces quelques clichés du spot de la Jetée à St Pierre...Photos : Laurent Capmas
25/11/2010
Récit : Romain Cloitre"Lundi 8 novembre : nous sommes rentrés des Canaries depuis 3 ou 4 jours, et la météo annonce une tempête sur toute la cote atlantique pour la semaine qui arrive. Fredo mate les cartes pour la Méditerranée depuis quelques jours avec son pote Loopi, mais impossible de prendre une décision.Finalement, en voyant le cataclysme au réveil le lendemain, on décide de prendre la route. La décision ne fut pas facile à prendre pour moi car je devais m'envoler pour Hawaii mais ne connaissant pas cette partie de la France, je décidais donc de modifier mon aller."Je me demande quand même dans un coin de ma tête si on ne part pour faire Brice de Nice 2"Dans le speed, je prépare mes affaires et tout ce qu'il faut pour Hawaii, passe chez Al Merrick chercher mon quiver hawaiien, puis nous voilà partis pour 9h de route entre bourrasques de vent et trombes d'eau avec en prime un boardbag de 8 planches sur le toit !!! Je me demande quand même dans un coin de ma tête si on part pour faire Brice de Nice 2… Surtout qu'il n'y a que Fredo et moi comme surfeurs donc même pas besoin de perruques...On arrive sur Nice le soir vers 21h. On se réveille le lendemain matin, après une bonne nuit de sommeil sauf pour Loopi, le fanatique de météo qui regardait les prévisions toutes les 2 minutes car ça a l'air vraiment compliqué en Med. Bref, on se réveille et on va surfer un spot sur la Riviera, 1m20 a la série, droite/gauche glassy et parfait... Les locaux sont super sympas (merci les boys) et on surfe pendant 2h des petits bowls tubulaires qui sont la définition de la perfection dans le petit. J'ai fait des barrels quasiment pendant toute la session !!! J'avais le smile grave. Si on m'avait dit que je n'aurais fait que des barrels pour ma première session en Med, je ne l'aurai pas cru. Cerise sur le gâteau : l'endroit est magnifique."Si on m'avait dit que je n'aurais fait que des barrels pour ma première session en Med, je ne l'aurais pas cru"Entre les sessions, on se balade entre Nice et Monaco on est aussi allés manger en Italie... C'est de la balle de sortir de l'eau, cruiser en ville sur le bord de mer, boire une petite bière dans le "vieux Nice" le soir.Le lendemain, Loopi nous réveille a 5h15 du mat alors qu'il ne faisait jour qu'a 7h30. Fredo, en grand dormeur qu'il est, n'en croit pas ses yeux : « t'es malade vu ou quoi Loopi ? T'as l'heure ? » Le swell a bien grossi, il y a quelques séries qui rentrent à près de 2m, c'est vraiment joli, ça casse en droite/gauche."Je ne pensais même plus partir a Hawaii, j'étais trop bien là-bas."Mais le temps n'est pas super beau, il pleut un peu trop donc on ne shoote pas et on surfe tous ensemble (Loopi, Fredo et moi). On surfe 5h non stop, je n'avais pas fais une session aussi longue depuis les Mentawaiis en octobre… Je ne pensais même plus partir à Hawaii, j'étais trop bien là-bas. Le kif c'était de regarder les infos à la télé et de voir la tempête dans les landes alors qu'il faisait beau et 22 degrés ici… Une des chose qui m'ont surpris en Med, c'est la fréquence entre les séries : c'est super, il y a toujours des séries qui rentrent, du coup on passe moins de 2 minutes posés au peak… C'était incroyable de prendre autant de vagues sans réfléchir et de voir des sections parfaites à frapper…J'ai vraiment passé 3 jours incroyables là-bas et j'ai vraiment été conquis par l'endroit. L'ambiance était top avec Fredo et Loopi, et les vagues d'une qualité exceptionnelle. Je suis prêt à y retourner dès que possible, et aimerais surtout rester là-bas pour cruiser quelques jours après le swell. Mais encore faut-il savoir interpréter les cartes… CLIQUEZ SUR UNE DES PHOTOS POUR LANCER LE DIAPORAMA.
22/11/2010
Retour en photos sur une des sessions free surf d'Andy Irons lors de son passage en France à l'automne dernier. D'après le photographe Laurent Nevarez, l'Hawaiien "avait le sourire scotché au visage et s'éclatait comme un gamin"...Retrouvez un hommage spécial à Andy Irons dans le prochain numéro de Surf Session, en kiosque début décembre.CLIQUEZ SUR L'IMAGE PRINCIPALE POUR LANCER LE DIAPORAMA.
20/11/2010
D'accord, pour ce qui est de la régularité des swells, on repassera, mais quand ça le fait, c'est souvent grave ! Eh oui, la Med' envoie aussi des sessions d'anthologie comme par exemple celle de mercredi dernier (10 novembre). Un swell que Fred Robin et Romain Cloître n'ont pas manqué... À suivre très prochainement sur Surfsession.com. En attendant, voici une petite mise en bouche.
16/11/2010