Du 17 au 25 mai 2024 avait lieu au Mexique le Mexi Log Fest, compétition de longboard réputée. Cette fois, c’est sur le spot de Mazatlán que se sont réunis les quelques 200 compétiteurs invités, l’une des destinations touristiques les plus visitées du Mexique.
Mazatlán est située sur la côte pacifique, juste en face de la pointe de la Basse-Californie. C’était le secret spot par excellence : dans les années 60, c’est ce qui venait à l’esprit quand on pensait à la perfection tropicale, entre pointbreaks et beachbreaks. L’objectif des organisateurs était de partager la culture de Mazatlán à travers la cuisine locale, l’art, la musique et l’histoire, en utilisant le surf comme moyen de promouvoir cette destination emblématique auprès des meilleurs longboardeurs du monde.
Cette année la photographe californienne Virginia von Westphalen était sur place pour capturer l’essence de la semaine. Portfolio.
Comment en es-tu venue à faire des photos sur place ?
L’opportunité de photographier au Mexilog Fest s’est présentée lorsque j’ai rencontré le fondateur, Izzy Preciado, par l’intermédiaire d’un ami l’année dernière. À l’époque, je photographiais l’équipe de surf de l’université de Californie à San Diego et il m’a chaleureusement invitée à participer au concours et à y faire des photos.
Quelle a été ton expérience sur la compétition ?
Le Mexilog Fest est vraiment une expérience unique et merveilleuse, qui ne ressemble à aucune autre compétition dont j’ai été témoin. Elle rassemble une communauté variée de surfeurs du monde entier qui s’immergent dans la culture mexicaine. En même temps, elle fait sienne l’idée que le meilleur surfeur est celui qui s’amuse le plus, ce qui se traduit par une expérience très positive.
Avais-tu des liens avec les surfeurs avant l’événement ? Penses-tu que cela aide dans ton travail ?
L’un des concurrents est mon colocataire en Californie, et j’avais rencontré quelques autres personnes lors de l’événement de l’année dernière, que j’étais heureuse de revoir. Ces relations sont inestimables lorsque l’on se rend sur un nouveau site dans un pays différent. Le fait de voir des visages familiers dans l’eau qui m’ont accueillie à bras ouverts a contribué à créer un environnement favorable qui a eu un impact positif sur mon travail.
Peux-tu nous parler de l’énergie que vous avez voulu capter ?
J’ai cherché à capturer l’énergie exaltante de la communauté Mexilog. En mettant l’accent sur les belles vagues, sur le lien que les surfeurs entretiennent avec elles et sur leur passion commune pour ce sport.
- Suivre Virginia sur les réseaux sociaux : @virginiarrosee
Initialement publié le 01 août 2024.