« Sayang Indonesia » raconte l’histoire de Camille, une passionnée de longboard dont le cœur vibre pour l’Indonésie. Au fil de ses séjours, Camille tisse des liens profonds avec les locaux, notamment avec Lala, une jeune surfeuse. Leur amitié, empreinte de partage et d’échange culturel, devient un symbole de découverte mutuelle et ravive chez Camille une passion sincère pour son enfance et le longboard. À travers les paysages bruts et intemporels de Sumatra, ce film vous emmène à la rencontre d’un mode de vie simple et authentique. Là-bas, Camille découvre des valeurs de partage et de connexion profonde avec l’autre, transformant à jamais sa vision du monde.
Surf Session – Comment t’est venue l’idée de ce projet à Sumatra?
Camille Droulin – L’idée est née lors d’un séjour à Sumatra qui a changé ma perception de ce que le surf peut offrir. C’est là que j’ai rencontré Lala, ou Safira, dans l’eau. Elle débutait en longboard après avoir participé à une compétition, et malgré les défis d’une gauche exigeante, elle surfait avec une détermination contagieuse. Chaque session partagée avec elle devenait un dialogue entre nos passions, et une amitié forte s’est tissée. En rentrant en France, je sentais que cette connexion, ce mélange d’efforts et de complicité, méritait d’être raconté. C’est ainsi qu’est née l’envie de revenir et de capturer cette histoire à travers ce film.
Pourquoi avoir choisi Sumatra comme cadre pour ce projet?
Sumatra est bien plus qu’un cadre idyllique. C’est un endroit où tout ralentit, où la vie reprend un sens plus simple et sincère. Bien sûr, il y a ces vagues parfaites et cette eau tiède, mais ce sont les rencontres, les sourires sincères et cette vie simple mais profonde qui m’ont touchée. Là-bas, chaque instant se vit avec intensité et partage. Je voulais montrer cette facette de l’Indonésie : une terre brute, sincère, qui m’a marquée à jamais. Et au cœur de ce décor, il y avait Lala, ce lien unique que nous avons créé et que je voulais mettre en lumière.
Qu’est-ce qui t’a le plus marqué chez Lala ?
Chez Lala, ce qui m’a frappée, c’est son regard : un mélange de passion et de détermination. Elle jonglait entre ses études et le surf, sans jamais se plaindre. Chaque session était pour elle une nouvelle chance de progresser. Sa capacité à apprendre rapidement m’a fascinée, que ce soit pour maîtriser un hang five ou pour s’adapter à des conditions difficiles. À ses côtés, j’ai découvert une nouvelle inspiration, un échange constant où son énergie me poussait à repousser mes propres limites.
Comment s’est déroulée ta collaboration avec Maeva ?
Quand j’ai parlé de ce projet à Maeva, elle a tout de suite été touchée par l’histoire de Lala et par ce que je voulais transmettre. Ensemble, nous avons construit une vision commune, mêlant nos sensibilités. Une fois sur place, je lui ai présenté les lieux et les personnes qui m’avaient marquée. Elle a su capturer non seulement des images, mais des émotions. À travers ses choix, elle a traduit l’énergie unique de cet endroit et la profondeur de cette expérience. Son regard et sa sensibilité ont contribué à donner de la profondeur au film.
Comment ce projet a pu voir le jour ?
Ce projet n’aurait pas été possible sans le soutien de Sunbum et RVCA Europe. Ils nous ont aidées à concrétiser cette idée, avec des projections organisées à Biarritz, Hossegor et Saint-Jean-de-Luz. Leur expérience et leurs conseils ont enrichi notre travail, mais cette aventure est aussi profondément personnelle. Avec Maeva, nous avons financé nos billets d’avion et notre logement, ce qui a rendu ce projet encore plus intime. C’était un voyage de cœur autant qu’une aventure créative.
Qu’espères-tu transmettre avec ce film ?
Je veux montrer une Indonésie qui ne se résume pas à des clichés de luxe et de perfection. À travers ce film, j’espère partager une authenticité : celle des gens, des paysages, et de cette jeune surfeuse, Lala. Elle incarne une passion brute et une détermination qui méritent d’être reconnues. Ce projet est aussi un témoignage d’amitié, un hommage aux rencontres qui changent nos vies. J’espère que ce film touchera les cœurs, et pourquoi pas, qu’il ouvrira des portes à Lala, en attirant l’attention d’un sponsor prêt à l’accompagner dans ses rêves.
