Après avoir été tenu éloigné de l’océan pendant les trois premiers mois de l’année suite à une vilaine blessure et une opération à l’épaule droite, Charly Quivront a enfin vu cet été ses planètes s’aligner. Car si c’est bien depuis le CERS de Capbreton qu’il a vu ses potes cet hiver se gaver, c’est bien dans le barrel que le Charentais ces dernières semaines a brillé.
Présent ces derniers jours du côté d’Angletà l’occasion d’un QS 1 000 finalement annulé, le surfeur du team Volcom a pris le temps autour d’une bonne bière fraîche de revenir sur son incroyable été, tout en abordant quelques sujets chauds d’actualité comme le CT et les ChallengerSeries qu’il s’apprête à disputer. Oui, le flat estival peut avoir des côtés positifs.
Retour en podcast sur notre discussion.
Au programme
– Le Mexique : 2’10
– Les Trials du Tahiti Pro : 5’10
– Ses boards pour Tahiti : 5’49
– Ses dérives oubliées : 7’25
– Ses contacts sur place : 9’55
– La hiérarchie à l’eau à Teahupo’o : 11’15
– Le fameux vendredi 13 : 13’50
– Le surfeur qui l’a le plus impressionné : 15’10
– La vague de Matahi Drollet : 17’15
– Free surf ou compet’ ? : 19’25
– La vague de Teahupo’o : 22’05
– Le reste de son programme : 25′
– Le CT on en parle ? : 27’14
– Les JO : 28’15
Extraits
Charly Quivront : « J’ai eu un début d’année compliqué. Je me suis fait opérer à l’épaule droite. De janvier à mars ce ne fut que de la rééducation au Cercs à Capbreton. J’ai passé mon hiver à regarder les copains de la plage… J’étais sacrément frustré pour être honnête. Mais j’ai dû avoir un bon karma. Tout s’est bien passé. J’ai repris fin mars. Les QS enchaînaient direct au Portugal. J’ai filé là-bas dès ma sortie de blessure. Je n’ai pas eu le temps de trop surfer avant. Direct j’étais en mode QS. Après ça, je suis revenu en France. Il ne se passait rien ici et j’avais l’envie de créer du contenu. C’était aussi un moment de l’année où je me suis dit que je n’avais pas fait grand chose de l’année. Blessé en début d’année, je n’ai pas fait de résultats sur les QS. Du coup petit coup de pression. Fallait que je me bouge. J’adore la compet’ mais j’adore aussi le free surf et Volcom me suit pas mal dessus. Du coup direction le Mexique. (…) On a eu une superbe fenêtre à Puerto. On a bien chargé. Tous les matins c’était offshore avec 2,5m – 3m parfois plus. J’ai pu aussi apprendre de gars comme Natxo Gonzalez, Lucas Chambo ou Greg Long qui étaient là aussi. Tu te retrouves à l’eau parmi tous ces surfeurs de gros, ça te change de l’optique du QS et de ce que j’ai l’habitude d’avoir. J’ai eu ma dose et j’étais super content des images que j’avais. Dans ma tête j’étais satisfait. Je me suis dis je rentre maintenant en France pour préparer les Challenger Serie.
(…)
J’ai ensuite passé 2 semaines à la maison. C’était le flat complet, je me suis bien emmerdé. Puis j’ai reçu un coup de tél de la Fédé qui m’informe qu’ils ont une place pour moi pour les Trials du Tahiti pro car beaucoup de surfeurs n’étaient pas vaccinés. Ils m’ont demandé si je voulais y aller. J’ai dit oui bien sûr. J’étais vacciné autant en profiter. Autant qu’il serve à quelque chose ce vaccin, autre qu’à aller au restaurent. Du coup j’ai filé à Tahiti. Je n’ai pas eu le temps de récupérer d’autres boards depuis le Mexique, du coup j’ai appelé William pour qu’il me prête des boards. Il a été super cool, il m’a prêté 2 planches : une 6’5 et une 6’2. Arrivé sur place, très bonne expérience. C’était ma grande première à Tahiti. J’ai vraiment eu un été de malade quand j’y repense ».
Belharra, le foil, ses débuts, ses années en tant que team manager chez Quik, Jaws, Nazaré ou encore la sécurité... Peyo revient en détail - et à travers des anecdotes - sur sa carrière et sa vision du surf.
''Je le vois faire un énorme take-off no grab dans le vide. Je pensais qu'il s'était pris une boîte et que c'était bien mérité car il m'avait bien ragassé. Derrière j'entends la plage hurler et il fait un 10''.
L'occasion de vous (re)familiariser avec la voix et l'accent - identifiables entre mille - de celui qui officiera dans quelques jours sur Eurosport comme consultant surf pour les Jeux Olympiques.
Sancho raconte ses débuts, l'évolution de la scène surf, de son paysage médiatique, la (sur)médiatisation de certains de ses exploits et la façon dont lui a réussi à s'adapter sans forcer à chaque époque.
Patrick Beven, une histoire et un style nés de sa double-culture franco-brésilienne. Ce n'est pas pour rien que Gabriel Medina l'a intégré dans son équipe pour bénéficier de ses expériences.
Puerto Escondido est un passage obligé pour les adeptes du surf de gros. Mais en ce jour de mai 2015, la houle qui vient frapper le célèbre beach-break mexicain est dantesque... Du jamais vu même. Et ce n'est sûrement pas Mark Healey qui dira le contraire !