« Ce stage était top. J’ai aimé surfer avec tout ce beau monde. Ce sont tous des potes. Ça m’a tiré vers le haut. Depuis le Covid, on n’a pas beaucoup de compétitions. Là, c’est une super préparation pour la saison qui arrive. On a déjà passé pas mal de temps ensemble mais jamais tous en même temps, comme ça, sur deux semaines. J’ai vraiment aimé ce qu’on a fait ici : de la compétition, de la préparation physique, du kiné. Et on était logé dans une maison de ouf ! On a surfé Teahupo’o aussi. Je connaissais mais j’avais un regard différent car j’étais plus jeune quand j’étais venu la dernière fois et j’avais eu peur. Alors oui, j’avais le casque à cause de ma blessure à Pipeline le mois dernier, mais j’ai vraiment aimé y resurfer. Ma blessure à Hawaii ? Je ne garde qu’une petite cicatrice. Les mecs disent que je suis encore plus moche mais apparemment, les filles aiment bien (rires). Surtout, je n’ai pas de séquelle. Un choc à la tête n’est jamais très bon. Ça peut être grave. En tout cas, j’ai eu beaucoup de chance. J’ai frappé la tête très fort et je n’ai pas de souvenir de ce qui s’est passé. Si j’avais tapé plus fort, peut être que je n’aurais plus eu de souvenir du tout. J’ai eu un peu d’appréhension à retourner à l’eau mais je suis revenu très vite. Il le fallait. A Teahupo’o, je n’ai pas eu peur du tout. Quand c’est mon tour, je surfe, je pars. J’ai pris quelques roustes mais j’ai pris aussi de beaux barrels ! Mon ambition pour cette saison est d’aller sur les Challenger Series. J’ai un bon résultat aux Açores, le seul 5.000 de la saison européenne. Il me faut confirmer. » avait-il confié après le stage à la FFS.
En plus de pouvoir se mesurer à ce qui se fait de mieux en France en ce moment, Justin a eu la chance de pouvoir profiter de conditions plutôt inattendues. Ce petit édit revient sur 3 jours de swell juste avant de quitter Tahiti, lui qui a décidé de prolonger en compagnie de Charly Martin, JorgannCouzinet et JoanDuru notamment, l’aventure tahitienne de quelques jours une fois le stage terminé.
« Trois jours de swell inattendus en basse saison à Tahiti. Comme un rêve dont on se rappelle le lendemain matin ».
En tout cas on ne boude pas notre plaisir de le revoir à nouveau sur une planche.