Avant un retour en France un peu agité pour ce grom landais de 14 ans et sa famille. Témoignage.
03/04/2020 par Marc-Antoine Guet
Tim est parti 3 semaines en famille sur une île aux Mentawai pendant les vacances de février. Habitué des reefs indonésiens, c’était pour lui la 1ère fois sur ces îles au large de Sumatra.
A pieds ou en scooter, quatre vagues étaient accessibles. Le jeune groms landais de 14 ans a pu améliorer sa technique du tube mais aussi partager avec son père une autre passion commune: la chasse sous marine.
« J’adore l’apnée, ici les fonds sont magnifiques et préservés, et puis quand on se retrouve sur une île déserte où il y n’a que du poulet, des oeufs et du riz à manger, c’est cool de pouvoir ramener son poisson et d’en faire profiter toute la famille chez qui on dort ! «
Des vacances bien remplies mais le retour mi mars a été plutôt compliqué.
« Trois jours avant de quitter notre petite île, on est allé au village pour se connecter à internet et apprendre que nos billets retour de Kuala Lumpur étaient annulés et que la situation avec le Covid-19 en France et partout dans le monde était grave avec certains pays qui allaient peut-être être confinés… Nous avons pu quitter l’île où des contrôles de température étaient faits sur le quai, pour atteindre Padang à Sumatra où notre vol interne avec Air Asia était toujours maintenu.
Comme beaucoup de gens nous avons porté nos masques tout le temps dès le 1er vol. Arrivés à KualaLumpur, c’était la panique, avec des gens perdus qui voulaient rentrer chez eux… et des compagnies qui vendaient des billets hors de prix en sur booking sans être certaines de pouvoir faire partir tout le monde. Et tout ça, la veille du confinement en Malaisie.
J’ai pu voir mes parents en stress toute la journée dans l’aéroport à essayer de trouver un moyen de rentrer chez nous. Par chance, nous avons pu acheter des billets in extremis pour rentrer jusqu’à Paris où nous avons dû louer une voiture pour enfin retrouver Capbreton. Maintenant on est confiné à la maison et c’est sans doute mieux qu’en Malaisie. Une pensée pour les voyageurs qui sont encore bloqués à l’étranger. »