Aujourd’hui nous fêtons la journée mondiale de l’océan.
Pour honorer ce jour, nous vous proposons de jeter un coup d’œil au documentaire « Engagé », un bon moyen de mettre en avant les personnes investies pour cette cause. Ce court film retrace des années de recherches, de prévention et de lutte pour la sauvegarde des dauphins que Jérôme Junqua a entrepris et continue de mener. Vous pourrez le voir lors du Surf Film Festival d’Anglet, qui se tiendra pour une 18ème édition du 6 au 9 juillet.
En effet, beaucoup de ces cétacés s’échouent sur les plages où ce passionné surfe. Pour lui, on ne peut pas (plus) rester indifférent. En se renseignant sur les problèmes liés à la surpêche et ses techniques, Jérôme a décidé de faire bouger les choses à sa manière, pour nous, pour les générations futures mais aussi et surtout pour les dauphins.
Durant deux hivers consécutifs en 2017 et 2018, il a couru plus de 100 km sur la côte girondine. Son but ? Participer à la sensibilisation locale et au recensement des dauphins échoués sur les plages.
Investi corps et âme dans cette cause, il a fait parallèlement un appel aux dons pour soutenir Sea Shepherd France. L’idée étant de toujours rester unie autour de la même problématique et ce, peu importe les horizons. Oui, pour lui, la mort des dauphins est liée aux techniques de pêche et à notre consommation de poissons.
Au cours d’un trip au large des côtes françaises à la recherche d’une belle vague, Jérôme s’est retrouvé dans un banc de dauphins. Pour lui, c’est le signe qu’il fallait continuer, que sa lutte n’était pas vaine, bien au contraire. Les gros changements commencent grâce aux petites actions.
« Mon engagement environnemental est comme inscrit en moi. La relation que j’ai avec la nature est très fusionnelle et ça, depuis enfant. Je la considère comme une personne bienveillante et je souhaite lui restituer ce geste, chaque jour. »
En tant que bénévole de l’association Itsas Arima, Jérôme a pu s’entourer de scientifiques. Il veut pouvoir mettre en valeur toutes les connaissances récoltées sur la vie marine et particulièrement la vie des dauphins.
Grâce à la réalisatrice Lucie Francini ils ont pu retranscrire dans ce court film toutes ses actions, mais aussi ce qu’il a entrepris, appris et l’essence même de son combat et de ses convictions.
Une aventure qui devait faire l’object d’une introduction, comme un prétexte pour ouvrir le débat et les esprits sur ce genre de problématique. C’est devenu un projet au long terme avec une suite de prévu. « Jamais je n’aurais pensé que mon engagement me mènerait sur ce chemin. »
>> Par Sarah Bigot
